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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 12:07

                 Zadar est une destination qui nous était complètement inconnue. Nous l’avions découvert par hasard sur le site Ryan air, tout en bas du menu déroulant des vols au départ de Beauvais et de Charleroi. Après une rapide recherche sur internet, nous pûmes enfin pointer du doigt cette ville sur un planisphère ou sur un globe lumineux. Quelques description et illustrations photographiques finirent par nous convaincre de réserver nos prochaines vacances pour la Dalmatie.     

 

                De l’aéroport au centre-ville.

 

                Puisque nous atterrîmes à une heure assez avancée de la soirée alors que la propriétaire de l’appartement nous attendait pour nous remettre les clés en main-propre, nous nous étions arrangés au préalable avec elle pour que cette dernière nous envoie un taxi , qui nous attendait à l’aéroport pour la modique somme de 100 Kunas soit environ 14 € ( 1 euro = 7.20 Kunas ). La nuit tombée, nous ne vîmes pas grand-chose à travers les vitre teintées de la Mercedes qui parcouru les 10 km qui séparaient l’aéroport à notre immeuble, facilement reconnaissable à sa couleur rouge.

 

                 Le logement : Urban appartement Zadar.

 

                Au pied du bâtiment, je sortis de mon sac les consignes d’Elija envoyées par mail et que j’eus pris le soin d’imprimer. Je composai le code indiqué sur l’interphone et nous prîmes l’ascenseur jusqu’au sixième étage. L’accueil fût des plus chaleureux et malgré la fatigue accumulées durant le voyage, nous eûmes à lutter contre l’endormissement plus d’une heure pendant que notre hôte, soucieuse que nous passâmes un agréable séjour, nous expliquait en anglais dans un premier temps les équipement de l’appartement, puis dans un second temps, carte et flyers en mains les attraits touristiques de la ville et de la région. Enfin, nous nous acquittâmes du prix de la location pour une semaine ( 350 € ) et nous nous couchâmes dans le plus grand des deux lits que proposait l’appartement.Cette première nuit fût l’occasion de noter un petit bémol concernant notre location : l’appartement était bruyant. L’immeuble était planté au pied d’un boulevard, surement le plus fréquenté de Zadar et avec une mauvaise isolation acoustique. En dehors de cela, nous disposâmes d’à peu près tout ce dont nous avions besoin : une climatisation ( indispensable en cette période de l’année ), télé câblée, connexion wifi, machine à laver, plaques à induction, frigo pour y déposer quelques bières à refroidir, ustensiles de cuisine, vaisselle, aspirateur et d’un balcon où je pourrai fumer mes clopes. Les différentes pièces étaient décorées comme dans un catalogue Ikea. Une copie de la Joconde nous regardait dormir toutes les nuits, des stickers codes-barres collés au dessus de l’évier, et un tapis ébouriffés de vieilles chaussettes fixées en sa base, s’étendait dans le séjour.

                 Sitôt levés, nous décidâmes de nous rendre dans le centre-ville à pied, histoire de vérifier si les quinze minutes de marche annoncées sur le site « booking.com » pour rallier la vieille ville, n’ont pas volontairement étaient sous-évaluées. Il était à peine neuf heure du matin et déjà, il faisait très chaud. Tout du long du chemin, les cigales hurlaient plus fort encore que les pots d’échappements. Il nous fallut environ un quart d’heure pour atteindre le bord de mer, mais nous n’étions qu’à mi-chemin avant de franchir la porte d’entrée du vieux Zadar. Nous nous arrêtâmes prendre un café à l’ombre d’une paillotte, le temps de souffler un peu puis, nous nous remîmes en route en longeant la plage de galets.  Enfin, nous traversâmes la porte de la Terre-Ferme ornée d’un lion vénitien et divaguâmes à l’intérieur des fortifications, dans cet espace exclusivement destiné aux piétons. Nous découvrîmes la place des cinq puits, les vestiges antiques romains et un petit marché local où des particuliers exposaient de jolis fruits et légumes colorés cultivés dans leur propre potager. 

 

                De la chaleur, des glaciers tous les cinquante mètres, des plagistes mangeant d’énormes tranches de pastèques pour se rafraîchir, des cafés corsés servis aux terrasses accompagnés d’un verre d’eau… Il soufflait comme un air d’Italie dans le vieux Zadar. Le long des quais, des personnes proposaient des excursions pour les différents parcs nationaux comme Krka, les îles Kornatie, Pletivice… Nous réservâmes nos places pour Pletivice le lendemain avec un départ tôt le matin, aux alentours de 8h. Pour 75 € par personne, nous nous payâmes à la fois le transport, l’entrée du parc et une lunch box pour le repas du midi.  Maintenant que nous sûmes ce que nous allions faire de notre journée du lundi, nous pûmes prendre un encas, assis sur des tabourets de bar, accoudés à une table haute en extérieur près d’un office du tourisme. Je pris un sandwich méditerranéen avec à l’intérieur du jambon, un fromage local, produit sur l’île de Pag et une bouteille d’eau.  Stef, nostalgique de ne pouvoir aller le soir même, comme à l’accoutumé les dimanches soirs, à la friterie de notre quartier,  commanda un cornet de « french fries ». Ne manquait plus que la sauce samouraï pour que le compte y soit… Pendant le repas, je lui fis la promesse d’une bonne glace pour le dessert que nous allâmes acheter, chez le premier glacier qui se présenta sur le chemin d'une balade digestive. 5 kunas la glace soit moins de 1 euro, c’est cadeau ! Un cornet à la main nous marchâmes le long des quais à la découverte de l’orgue marin « The sea organ » comme il était indiqué sur notre plan en anglais.

             L’orgue marin est une création artistique se matérialisant par des marches descendant dans la mer et percées de quelques trous pour que l’eau puisse si engouffrer en provoquant par la même occasion, des sons, une mélodie au gréé des flux et reflux des vagues et vaguelettes. A quelques pas  de cet instrument aquatique se trouvait une autre œuvre du même artiste :

             La salutation au soleil.

La salutation au soleil se distingue par un grand cercle tracé sur le sol et formé de panneaux solaires qui emmagasinent la lumière des rayons astraux la journée, pour ensuite les restituer sous la forme de dalles luminescentes la nuit tombée. Le reste de l’après-midi, nous le passâmes à roussir au soleil sur la plage en piquant quelques têtes dans l’eau transparente pour nous rafraîchir au milieu des petits poissons que nous pûmes voir aisément passer entre nos jambes et frôler nos pieds nus et meurtris par quelques cailloux acérés.

             Le soir venu, puisque nous étions repassés à l’appart prendre une douche, nous nous mîmes d’accord pour aller manger à la pizzéria qui faisait face à notre location. Nous nous installâmes à la terrasse, prêt de la télé dont le son était monté au maximum et qui diffusait un match de football opposant Rijeka à l’Hajduk Split. Nous commandâmes d’abord les consommations, une « piva » qui veut dire bière en Croate comme à Prague d’ailleurs, et un Coca-Cola. Il est facile de deviner qui avait commandé quoi. Nous réclamâmes ensuite une pizza et une lasagne que nous dévorâmes. Puis, nous finîmes le repas avec un café. Au moment de réclamer l’addition, nous nous aperçûmes sur le ticket que seules les boissons étaient comptées. Sur le moment, je ne sus que faire. Payer juste les trente Kounas demandés ou avertir la serveuse de son oubli ? Je me leva de la chaise et me pointa devant la caisse en tendant la note. Et dans un anglais approximatif, on me demanda à nouveau de m’acquitter de 30 kounas  seulement alors que nous aurions du payer au moins le double. « _ How many ? » fis-je pour la faire répéter en me disant que peut-être elle se rendrait compte de son erreur. «  Thirty kounas ». Je me résolu à commettre un délit de grivoiserie et demanda à la puce outrée, de prendre avec moi la poudre d’escampette.

 


   Il était 7 heures du matin et déjà le soleil cognait dur sur le trajet qui nous emmenait jusqu’au point de rendez-vous. Sur place nous soldâmes la somme restante due auprès de l’excursionniste. Nous nous installâmes dans une fourgonnette qui se remplissait au fur et à mesure des arrêts qu’elle effectuait devant quelques hôtels et, nous fûmes déposés là où un bus, à moitié rempli d’une colonie de jeunes français, nous attendait.  Nous n’eûmes par encore tout à fait quitté Zadar que déjà nous fîmes une halte devant une pharmacie parce que l’une des adolescente était souffreteuse. Enfin nous prîmes de l’altitude via une autoroute et rapidement le décor de bord de mer fût remplacé par un paysage montagneux de type méditerranéen.  A mi-chemin nous nous arrêtâmes au bord de la route, devant un restaurant où était parqués à l’arrière, des ours qui amusaient quelques touristes sans empathie.

 

 

 

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B
I really enjoyed reading this article, which is title a week in Zadar. It must have been very entertaining with the pizza and other stuffs. I hope you would be writing more such interesting article that will make people read your article for sure.
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