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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 15:32
STREET ART quartier du Panier Marseille.
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STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.
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STREET ART quartier du Panier Marseille.
STREET ART quartier du Panier Marseille.

STREET ART quartier du Panier Marseille.

Cathédrale de la Major.

Il est fort probable que la visite du quartier du panier, se termine aux pieds de la Cathédrale de la Major à quelques pas du MUCEM.

 

Le MUCEM.

Par 30° avec un léger mistral, le temps n’est pas vraiment à s’enfermer pour voir une exposition à l’intérieur du Musée des Civilisation de l’Europe et de la Méditerranée construit à l'occasion de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture. Cependant, l’accès au terrasses sur le toit du musée et la promenade du tour de garde du Fort Saint Jean est gratuit, l’occasion de se faire un joli panorama avec  la mer, le Vieux Port, Notre Dame de la Garde et la cathédrale de la Major qui vous entourent.

 

Notre Dame de la Garde.

Sortez les mollets ! Avant l’arrivée probable dans les années à venir  d’un téléphérique reliant le Vieux Port à la Bonne Mère, il vous faudra pour accéder à la Basilique de Notre Dame de la Garde,  venir à bout d’un peu plus de 150 mètres de dénivelés. A l’heure où le soleil se couche en été, il est évidemment impossible de visiter l’intérieur de la basilique mais le site offre depuis ses hauteurs, un joli point de vue sur la cité phocéenne.

 

Le cour Julien.

Au cœur de la cité phocéenne nichée au sommet d’une bute surplombant la ville, Le Cour Julien est un quartier animé bordé de bars, de restaurants, de locaux associatifs où se retrouvent étudiants, bobos, touristes et artistes. Le Cour Julien est aussi considéré comme le plus grand spot de street art en France où chaque devanture est décorée des fresques d’artistes internationaux dont M.CHAT OFFICIEL , Guaté Mao, JACE mais aussi d’artistes locaux comme Manyoly, Macak Dubois, Nhobi et bien d’autres encore !

Cassis.

Marseille-Cassis est une célèbre course à pied qui a lieu tous les ans, longue d’une distance de 20 km dans laquelle les concurrents doivent, entre autres, gravir le col de la Gineste haut de 327 mètres d’altitude, après une ascension longue de 5 kilomètres. La dernière édition rassembla plus de 17 000 concurrents et mobilisa plus de 700 bénévoles. N’ayant ni l’équipement, ni l’entraînement nécessaires pour réaliser de tels exploits il est préférable  de prendre les transports en communs pour me rendre à Cassis, après avoir visité le matin les rues colorées du  cour Julien. Pour cela,  il suffit de prendre le métro à la station Notre dame du Mont puis de descendre à Castellane d’où partent les bus pour Cassis. Il faut environ un quart de trajet avant d’être déposé devant le  casino de Cassis. Cinq minutes de marches suffisent pour rejoindre le port de Cassis où il est agréable de se désaltérer en terrasse avant de partir en bateau  pour une excursion à la découverte des calanques.

L’achat des billets pour les excursions en bateau se fait sur le port, juste en face des embarcadères, plusieurs formules sont proposées : découvertes de 3 calanques en 45 minutes, exploration de 5 et 7 calanques jusqu’à la mini-croisière  de 2h qui vous fera voyager à travers 9 calanques. C’est la première formule qui sera retenue. Installé à l’avant de l’embarcation, le clapot de l’eau apporte une brume rafraîchissante et salvatrice à chaque accélération du bateau.   Dès la sortie du port, notre guide qui tient aussi la barre nous explique qu’à notre droite se dressent les carrières où ont été extraites les pierres qui ont servi à fabriquer le socle de la statue de la liberté. Tour à tour nous faisons de courtes haltes aux calanques de Port-Miou , Port Pin , En Vau le temps d’admirer le paysage, de prendre quelques clichés et d’observer les plongeurs qui se lancent à l’eau depuis les falaises avoisinantes.

Calanque de Morgiou.

Avant de vous lancer à l’aventure, il est important de préciser que l’accès aux calanques est réglementé l’été et peut être refusé lorsque le risque d’incendies est élevé. Une hotline ainsi que des sites dédiés sont prévus pour vous renseigner quant à l’accessibilité aux calanques la veille dès 18h.
Pour se rendre à la calanque de Morgiou, prendre le métro ligne 2 jusque la station « Rond Point du Prado », puis prendre le bus n° 22 jusqu’au terminus « Les Beaumettes ». L’entrée du parc se tient juste à votre droite à la sortie du bus. Prévoyez une paire de baskets et une bouteille d’eau car pour arriver au niveau de l’eau, 4 kilomètres de dénivelé vous attend ! Et comme toute peine mérite salaire, vous serez récompensé de vos efforts après une bonne heure de marche, en contemplant un paysage paradisiaque  et pourquoi pas en sirotant une « Cigale », une bière locale commercialisée dans le restaurant qui se trouve en contrebas.

 

Corniche Kennedy.

 

Avoir vu le film Corniche Kennedy de Dominique Cabrera, adaptation du roman de Maylis de Kerangal m’a donné l’envie de me balader sur cette longue avenue qui surplombe la citée phocéenne avec vue sur la méditerranée, les îles du Frioul et le château d’IF qui inspira Alexandre DUMAS pour son roman Le Comte de Monte-Cristo. C’est en se baladant sur la corniche que l’on peut apercevoir tendu sur le pignon d’une maison, une gigantesque affiche représentant un maillot de l’OM floqué du slogan « A jamais les premiers ». C’est ce même maillot en référence à la victoire du 26 mai 1993 qu’un supporter parisien a essayé de mettre le feu il y a quelques jours, avant de se faire attraper par la police.

 

L’Anse de Malmousque.

 

Un peu à l’écart de la corniche, se trouve l’Anse de Malmousque avec son joli pont de pierre et son petit port de pêcheurs enclavé dans un quartier pittoresque. Dans le port de Malmousque marseillais et touristes se mêlent pour barboter dans l’eau, faire du paddle et d’autres activités nautiques au calme, dans cet endroit d’un temps jadis qui respire la sérénité.  

La Plage des Catalans.

 

La balade sur la corniche se termine par un arrêt devant la Plage des Catalans nichée juste derrière le vieux port. Sous les yeux des passants, se déroule un tournoi international de beach-volley. Deux terrains occupent la plage. Deux matchs ont lieu simultanément. L’un opposant des équipes féminines, l’autre des équipes masculines. L’événement attire les foules et l’ambiance est on ne peut plus estivale.  

 

Savonnerie Marseillaise de la Licorne.

 

Encombré des bagages, il reste quelques heures à tuer avant de regagner la gare Saint-Charles et prendre le Ouigo en direction de Lille. Autour du vieux port, la savonnerie marseillaise de la Licorne attire le regard. D’abord, de part sa boutique avec sa vitrine décorée d’une barque de pêcheur, puis le petit musée mitoyen  qui propose pour deux euros : Une visite ludique à travers les âges remontant aux origines du savon de Marseille il y a plusieurs milliers d’années de cela, et de repartir avec un savon.

 

Olympique de Marseille Boutique Officielle.

 

Enfin, lors de mes voyages, il m’arrive souvent d’acheter un maillot du club sportif de la ville que je visite. Ainsi, tantôt on me prends pour un québécois lorsque je revêts le t-shirt des Canadians de Montréal, tantôt pour un irlandais depuis un séjour à Dublin quand je porte le maillot de l’équipe d’Irlande de Rugby, etc… Afin de ramener un petit souvenir de Marseille, un passage à la boutique officielle de l’Olympique de Marseille située au 44 La Canebière s’impose. De là, supporter ou pas, je ramènerai dans ma valise un t-shirt aux couleurs de l’OM.

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 08:26

S’il devait y avoir un lieu défiant toutes les règles de la science, où l’on théoriserait sur l’évolution naturelle de l’humanité par un mode de vie décroissant, un endroit où l’on sacrifierait sur l’autel de la consommation des notions de possession, de croissance, de production de masse, d’obsolescence programmée, des termes martelés par les mass-médias friands de sous culture… Nulle doute que si ce jardin d’Eden devait exister, celui-ci ressemblerait de près au Darwin éco système de Bordeaux. Installé sur la rive droite de la Garonne sur le site de l’ancienne Caserne Niel, Darwin est une pépinière d’entreprises qui emploient 650 personnes travaillant autour de l’économie verte et créative. 50 associations sont également implantées à Darwin. Ainsi dans les 20 000 mètres carrés qui composent l’endroit vous pouvez faire du skate, graffer, acheter des objets d’occasion chez Emmaüs, manger (et boire) bio, prendre des cours de théâtre, réparer votre moto… Darwin est un lieu unique en France qui pourrait faire des envieux, ainsi à Lille face au projet d’aménagement de l’îlot Boschetti face à la gare d’eau qui selon les plans devrait accueillir à la place des hangars actuellement « les immeubles les plus hauts des rives de la Deûle » (du béton encore et toujours du béton !) le groupe Élu-es EELV de Lille opterait plutôt pour « la réalisation d’un poumon vert à dominante associative, culturelle et écologique ». On se prend à rêver !

Caserne Niel Bordeaux.
Caserne Niel Bordeaux.
Caserne Niel Bordeaux.
Caserne Niel Bordeaux.
Caserne Niel Bordeaux.
Caserne Niel Bordeaux.
Caserne Niel Bordeaux.
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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 20:32
Ruisseau. (Hierges).

Ruisseau. (Hierges).

Château de Hierges.

Château de Hierges.

Hierges, Citée Médiévale.

Hierges, Citée Médiévale.

Four à pain, camp romain de Vireux-Molhain.

Four à pain, camp romain de Vireux-Molhain.

La Route des fortifications de la vallée de la Meuse.

La Route des fortifications de la vallée de la Meuse.

Vireux-Molhain.

Vireux-Molhain.

Rando en forêt de Haybes.

Rando en forêt de Haybes.

Monthermé.

Monthermé.

Adolphe Sax, inventeur de génie. (Dinant).

Adolphe Sax, inventeur de génie. (Dinant).

Canon. Citadelle de Dinant.

Canon. Citadelle de Dinant.

Soupe à l'ortie. Les délices de Mélusine (Hierges)

Soupe à l'ortie. Les délices de Mélusine (Hierges)

Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..
Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..

Reims, avec la Chapelle Foujita, Le bureau, statue de Jeanne d'Arc, l'Office du tourisme, la Cathèdrale, Maison de champagne Mumm..

Parc Argonne Découverte.

"Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas..." Tout le monde se souvient de cette comptine que nous chantions enfants, pourtant, c'est bien la présence des loups qui nous a fait venir ici dans ce parc animalier plutôt sympathique. A l'ouverture des caisses, incrédules, on distinguait une soigneuse du parc promener deux loups en laisse, comme l'on promène Médor le soir, pour que celui-ci se soulage le long d'un réverbère. L'entrée à l'intérieur du parc coûte 12 euros et les chèques vacances sont acceptés. En cette période estivale de forte influence, il nous est recommandé de réserver notre table au restaurant du parc pour le midi, un petit resto dans lequel on y mange plutôt bien et pour un prix raisonnable. Outre les loups, des volières avec des cigognes, des vautours, des aigles, des chouettes et d'autres volatiles, une exposition permanente avec différents animaux nocturnes et nouveauté 2016, un enclos dans lequel vivent des ratons-laveurs. A ne pas manquer, le spectacle de rapace qui à lieu quotidiennement deux fois par jour.

Signy Le Petit, Ancienne centrale électrique.
Signy Le Petit, Ancienne centrale électrique.
Signy Le Petit, Ancienne centrale électrique.

Signy Le Petit, Ancienne centrale électrique.

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 12:07

                 Zadar est une destination qui nous était complètement inconnue. Nous l’avions découvert par hasard sur le site Ryan air, tout en bas du menu déroulant des vols au départ de Beauvais et de Charleroi. Après une rapide recherche sur internet, nous pûmes enfin pointer du doigt cette ville sur un planisphère ou sur un globe lumineux. Quelques description et illustrations photographiques finirent par nous convaincre de réserver nos prochaines vacances pour la Dalmatie.     

 

                De l’aéroport au centre-ville.

 

                Puisque nous atterrîmes à une heure assez avancée de la soirée alors que la propriétaire de l’appartement nous attendait pour nous remettre les clés en main-propre, nous nous étions arrangés au préalable avec elle pour que cette dernière nous envoie un taxi , qui nous attendait à l’aéroport pour la modique somme de 100 Kunas soit environ 14 € ( 1 euro = 7.20 Kunas ). La nuit tombée, nous ne vîmes pas grand-chose à travers les vitre teintées de la Mercedes qui parcouru les 10 km qui séparaient l’aéroport à notre immeuble, facilement reconnaissable à sa couleur rouge.

 

                 Le logement : Urban appartement Zadar.

 

                Au pied du bâtiment, je sortis de mon sac les consignes d’Elija envoyées par mail et que j’eus pris le soin d’imprimer. Je composai le code indiqué sur l’interphone et nous prîmes l’ascenseur jusqu’au sixième étage. L’accueil fût des plus chaleureux et malgré la fatigue accumulées durant le voyage, nous eûmes à lutter contre l’endormissement plus d’une heure pendant que notre hôte, soucieuse que nous passâmes un agréable séjour, nous expliquait en anglais dans un premier temps les équipement de l’appartement, puis dans un second temps, carte et flyers en mains les attraits touristiques de la ville et de la région. Enfin, nous nous acquittâmes du prix de la location pour une semaine ( 350 € ) et nous nous couchâmes dans le plus grand des deux lits que proposait l’appartement.Cette première nuit fût l’occasion de noter un petit bémol concernant notre location : l’appartement était bruyant. L’immeuble était planté au pied d’un boulevard, surement le plus fréquenté de Zadar et avec une mauvaise isolation acoustique. En dehors de cela, nous disposâmes d’à peu près tout ce dont nous avions besoin : une climatisation ( indispensable en cette période de l’année ), télé câblée, connexion wifi, machine à laver, plaques à induction, frigo pour y déposer quelques bières à refroidir, ustensiles de cuisine, vaisselle, aspirateur et d’un balcon où je pourrai fumer mes clopes. Les différentes pièces étaient décorées comme dans un catalogue Ikea. Une copie de la Joconde nous regardait dormir toutes les nuits, des stickers codes-barres collés au dessus de l’évier, et un tapis ébouriffés de vieilles chaussettes fixées en sa base, s’étendait dans le séjour.

                 Sitôt levés, nous décidâmes de nous rendre dans le centre-ville à pied, histoire de vérifier si les quinze minutes de marche annoncées sur le site « booking.com » pour rallier la vieille ville, n’ont pas volontairement étaient sous-évaluées. Il était à peine neuf heure du matin et déjà, il faisait très chaud. Tout du long du chemin, les cigales hurlaient plus fort encore que les pots d’échappements. Il nous fallut environ un quart d’heure pour atteindre le bord de mer, mais nous n’étions qu’à mi-chemin avant de franchir la porte d’entrée du vieux Zadar. Nous nous arrêtâmes prendre un café à l’ombre d’une paillotte, le temps de souffler un peu puis, nous nous remîmes en route en longeant la plage de galets.  Enfin, nous traversâmes la porte de la Terre-Ferme ornée d’un lion vénitien et divaguâmes à l’intérieur des fortifications, dans cet espace exclusivement destiné aux piétons. Nous découvrîmes la place des cinq puits, les vestiges antiques romains et un petit marché local où des particuliers exposaient de jolis fruits et légumes colorés cultivés dans leur propre potager. 

 

                De la chaleur, des glaciers tous les cinquante mètres, des plagistes mangeant d’énormes tranches de pastèques pour se rafraîchir, des cafés corsés servis aux terrasses accompagnés d’un verre d’eau… Il soufflait comme un air d’Italie dans le vieux Zadar. Le long des quais, des personnes proposaient des excursions pour les différents parcs nationaux comme Krka, les îles Kornatie, Pletivice… Nous réservâmes nos places pour Pletivice le lendemain avec un départ tôt le matin, aux alentours de 8h. Pour 75 € par personne, nous nous payâmes à la fois le transport, l’entrée du parc et une lunch box pour le repas du midi.  Maintenant que nous sûmes ce que nous allions faire de notre journée du lundi, nous pûmes prendre un encas, assis sur des tabourets de bar, accoudés à une table haute en extérieur près d’un office du tourisme. Je pris un sandwich méditerranéen avec à l’intérieur du jambon, un fromage local, produit sur l’île de Pag et une bouteille d’eau.  Stef, nostalgique de ne pouvoir aller le soir même, comme à l’accoutumé les dimanches soirs, à la friterie de notre quartier,  commanda un cornet de « french fries ». Ne manquait plus que la sauce samouraï pour que le compte y soit… Pendant le repas, je lui fis la promesse d’une bonne glace pour le dessert que nous allâmes acheter, chez le premier glacier qui se présenta sur le chemin d'une balade digestive. 5 kunas la glace soit moins de 1 euro, c’est cadeau ! Un cornet à la main nous marchâmes le long des quais à la découverte de l’orgue marin « The sea organ » comme il était indiqué sur notre plan en anglais.

             L’orgue marin est une création artistique se matérialisant par des marches descendant dans la mer et percées de quelques trous pour que l’eau puisse si engouffrer en provoquant par la même occasion, des sons, une mélodie au gréé des flux et reflux des vagues et vaguelettes. A quelques pas  de cet instrument aquatique se trouvait une autre œuvre du même artiste :

             La salutation au soleil.

La salutation au soleil se distingue par un grand cercle tracé sur le sol et formé de panneaux solaires qui emmagasinent la lumière des rayons astraux la journée, pour ensuite les restituer sous la forme de dalles luminescentes la nuit tombée. Le reste de l’après-midi, nous le passâmes à roussir au soleil sur la plage en piquant quelques têtes dans l’eau transparente pour nous rafraîchir au milieu des petits poissons que nous pûmes voir aisément passer entre nos jambes et frôler nos pieds nus et meurtris par quelques cailloux acérés.

             Le soir venu, puisque nous étions repassés à l’appart prendre une douche, nous nous mîmes d’accord pour aller manger à la pizzéria qui faisait face à notre location. Nous nous installâmes à la terrasse, prêt de la télé dont le son était monté au maximum et qui diffusait un match de football opposant Rijeka à l’Hajduk Split. Nous commandâmes d’abord les consommations, une « piva » qui veut dire bière en Croate comme à Prague d’ailleurs, et un Coca-Cola. Il est facile de deviner qui avait commandé quoi. Nous réclamâmes ensuite une pizza et une lasagne que nous dévorâmes. Puis, nous finîmes le repas avec un café. Au moment de réclamer l’addition, nous nous aperçûmes sur le ticket que seules les boissons étaient comptées. Sur le moment, je ne sus que faire. Payer juste les trente Kounas demandés ou avertir la serveuse de son oubli ? Je me leva de la chaise et me pointa devant la caisse en tendant la note. Et dans un anglais approximatif, on me demanda à nouveau de m’acquitter de 30 kounas  seulement alors que nous aurions du payer au moins le double. « _ How many ? » fis-je pour la faire répéter en me disant que peut-être elle se rendrait compte de son erreur. «  Thirty kounas ». Je me résolu à commettre un délit de grivoiserie et demanda à la puce outrée, de prendre avec moi la poudre d’escampette.

 


   Il était 7 heures du matin et déjà le soleil cognait dur sur le trajet qui nous emmenait jusqu’au point de rendez-vous. Sur place nous soldâmes la somme restante due auprès de l’excursionniste. Nous nous installâmes dans une fourgonnette qui se remplissait au fur et à mesure des arrêts qu’elle effectuait devant quelques hôtels et, nous fûmes déposés là où un bus, à moitié rempli d’une colonie de jeunes français, nous attendait.  Nous n’eûmes par encore tout à fait quitté Zadar que déjà nous fîmes une halte devant une pharmacie parce que l’une des adolescente était souffreteuse. Enfin nous prîmes de l’altitude via une autoroute et rapidement le décor de bord de mer fût remplacé par un paysage montagneux de type méditerranéen.  A mi-chemin nous nous arrêtâmes au bord de la route, devant un restaurant où était parqués à l’arrière, des ours qui amusaient quelques touristes sans empathie.

 

 

 

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 17:51

               Le Pont du 8 mai 2013.

                        Nous sommes sur l’A1 en route pour l’Oise normande et comme à chaque fois que nous décidons de passer quelques jours de vacances en France, il pleut comme vache qui pisse…

 

                Heureusement, arrivés à Gerberoy, le ciel s’éclaircit un peu.  Cela fait pas mal de temps que nous voulons visiter ce petit hameau, depuis que nous en avons entendu parler dans une émission présentée par Stéphane BERN, dans laquelle il fallait élire le plus beau village de France parmi une sélection choisie sur le fil. Et il est vrai, déambuler sur les pavés de cette citée fortifiée et fleurie ne vous laissera pas indifférent. Le décor est magnifique et en ce jour du 8 mai, un petit marché médiéval nous fait traverser les âges jusqu'au temps des chevaliers. Le patelin comporte quelques galeries d’artistes, un petit musée et plusieurs restaurants où vous pourrez déguster des spécialités locales comme la tarte au Rollot, un fromage cru fabriqué dans les environs. Le tout, arrosé d’un bon bol de cidre pressé dans un village voisin de l'Oise normande. Gerberoy.

 

               Après une petite balade digestive, l’heure est venue pour nous de regagner notre chariotte de fer, direction les Andélys. Quelques kilomètres plus loin, sur une route adjacente est signalée l’Abbaye de MORTEMER à proximité de là où nous nous trouvons. Nous nous détournons alors de notre chemin pour aller voir cela d’un peu plus près.

               L’abbaye de MORTEMER est réputée pour être le lieu le plus hanté de l’hexagone. Elle fût même le sujet d’investigations d’une équipe de chasseurs de fantômes dans l’émission « R.I.P » diffusée sur PLANET NO LIMIT. Plus que les esprit frappeurs ou autres démons, c’est le prix affiché à l’entrée ( comptez 6 euros par personne ) qui nous fera détaler comme Scoobidoo face à un farceur caché derrière un drap blanc et faisant des « Bouououuuuu ! ».

 Abbaye de Mortemer.

                 Des Andelys, nous suivons la direction de Gaillon qui se trouve prêt de notre hôtel et où paraît-il, il y a un château. Vu de l'extérieur, le Château de Gaillon de type renaissance, paraît mal entretenu avec de nombreuses vitres cassées. Encore une fois, il faut mettre la main au porte-monnaie rien que pour entrer dans la cours. La fatigue se faisant sentir, nous décidons alors de nous rendre à VIEUX-VILLEZ où nous pourrons nous installer, prendre une bonne douche et nous reposer dans notre chambre d'hôtel.   

 Chateau Corneille ( Vieux Villez ).

                Bien que nous ayons réservé et payé notre nuit au Château Corneille avec une Naturabox "séjour parcs et jardins", offerte par le site Qype à la suite d'un jeux-concours dans lequel il fallait écrire deux avis en insérant dans chacun le mot "nature", l'accueil est des plus cordial. En guise de bien venu, on nous remet en même temps que la clé un petit colis avec à l'intérieur un pot de confiture et une petite bouteille d'un apéritif fabriqué à partir de mou de cidre. Le cadre est fantastique, les chambres sont chauffées, dispose d'un mini-bar, d'une télé avec le satellite et nous nous sentons si bien ici que nous décidons de réserver une table pour le dîner au restaurant de l'hôtel.

                La closerie, le restaurant situé dans le parc de 1,5 hectare de verdure qui entoure le château, est à l'heure du dîner une autre grande satisfaction. Le menu fait saliver nos papilles avec un rapport qualité/prix difficilement égalable. A titre d'exemple, je commande pour 35 € le menu : "Le feuilleté de poissons fait son marché à la criée",  en plat principal: " La rencontre entre la sauce béarnaise et l’entrecôte normande "  puis une assiette de fromage tandis que ma compagne préfère "Demi-lune aux deux saumons et son nuage de basilic", "Le papillon de maquereaux vole vers son Curaçao" et évidemment un dessert dont j'en ai oublié la contenance. Les présentations sont soignées, les portions gourmandes et le service ultra-rapide. Bref, nous nous régalons comme nous ne l'avons pas fait depuis un moment à la table d'un restaurant.

                     Après un petit café, nous faisons une courte ballade dans le parc du château puis nous regagnons notre chambre. Nous nous endormirons la fenêtre ouverte, ( une première cette année ) après avoir comater devant « PEKIN EXPRESS » mais surtout, après que je me sois occupé du mini-bar.

                 Tôt le lendemain matin, nous prenons notre petit déjeuner et je me gave de tout ce qui me passe sous la main, œufs, café, jus d’orange, pain, jambon, frômage, yaourt… Acummulant les sucres, les graisses et les vitamines afin d’être paraît pour une matinée de visites et de marche. Nous quittons les lieux pour Givergny sans avoir oublié de nous acquitter de la note du restaurant et des quelques bières manquantes dans le petit frigo de la chambre.

               Givergny et la fondation Monnet, son jardin remarquable et le musée des impressionnistes sont les principales attractions qui nous ont poussé à nous perdre dans le bocage normand. En arrivant, nous garons la voiture à l’entrée du village sur un parking prévu à cet effet et déjà bien rempli, bien qu’il est à peine dix heures. Devant l’entrée de la maison Monnet et du jardin du même nom, c’est pire qu’à Eurodisney avant de monter dans le Space Montain. La file d’attente doit atteindre les deux cent mètres de long, une farandole de touristes japonais, chinois et américains attendent patiemment en rang serré leur sésame pour venir s’entasser à l’intérieur. Déçus, nous rebroussons chemin et nous nous replions sur le musée des impressionnistes qui lui est étrangement vide. L’exposition temporaire porte sur Signac, le pointillisme et la représentation de l’eau, en particulier la Seine et les côtes bretonne et normande, mais aussi Venise et d’autres contrés plus exotiques.   

                  De Givergny, nous roulons au hasard jusque La Roche Guyon et ses deux châteaux. L’un, féodal et perché au sommet d’un rocher, dominant le village, l’autre, plus récent se trouve aux pieds de son aîné. En ce jour férié, se tient une brocante ou plutôt une « foire à tout » comme le disent les gens ici. C’est pour nous l’occasion de déambuler entre les exposants en regardant les éventuelles merveilles que ceux-ci ont à nous proposer. C’est également une opportunité de déjeuner à moindre coût, un sandwich-merguez et quelques patisseries achetés à un stand du foyer rural. Nous mangeons assis dans l’herbe et face à la Seine, sortie de son lit et qui en ce moment même, inonde plus loin à l’Est certaines villes comme celle de Troyes. 

             De retour de vacances ( juillet 2013 ).

             Puisque en provenance de Zadar, notre avion eût atterri à Beauvais malgré la super cellule orageuse qui menaçait, nous eûmes directement mis le cap en direction de Montfort sur Risle dans le but de nous économiser de quelques kilomètres par rapport à un trajet au départ de Lille.

            Nous eûmes donc le temps, en quelques jours, de continuer nos excursions normandes sous un ciel de traîne et dans un premier temps, retourner à Becque Helloin prendre quelques photos du site abbatial et du village, particulièrement fleuri en cette période de l’année.

Abbaye du Bec-Helloin. 

            Comme les éclaircies persistaient et qu’aucune menace de tornade ( comme il s’en était développée une à Dieppe la veille ) n’était annoncé, nous suivîmes les indications touristiques sur les panneaux routiers pour nous rendre jusqu’au portes du Château du Champ de Bataille. Nous garâmes la voiture sur le parking jouxtant le château. De l’autre côté, se trouve un terrain de golf créé par l'actuel propiétaire chatelain. En face, un bois et c’est à peu près tout, avec la façade ce que nous découvrîmes du Château du Champ de Bataille, car les prix des entrées sont à eux seuls un véritable massacre : 12 € pour visiter les jardins et encore 12 € pour visiter l’intérieur de la bâtisse. Comme j’eu entendu dire : «  24 euros ! Le Champs de Bataille, c’est pas Versailles quand même ! ».

Château du champ de bataille.  

                      L’Eure ce n’est pas la Loire non-plus mais ceci dit, ce ne sont pas les châteaux, manoirs et abbayes qui manquent. Quelques kilomètres plus loin du Champ de Bataille, se trouve le château de Harcourt. La visite du Château et de l’arboretum situé derrière ses remparts ne coûte que 4 € , un prix qui cette fois ne nous dissuada de franchir la cap.  La visite de l’arboretum se fit en suivant un sentier tracé dans l’herbe haute au moyen d’une tondeuse.  Entre les cèdres du Liban, les hêtres tortillards et plus de 400 essences d’arbres sont disposés des jeux, la plupart en bois pour que petits et grands puissent passer un bon moment en famille dans un endroit paisible et frais.

                L’édifice datant du XIIème siècle pour les structures les plus anciennes, est de toute beauté. Le gris des vielles pierres se marie à perfection avec le vert de la nature qui l’entoure. A l’intérieur, une exposition permanente retrace l’histoire de cette place forte médiévale.

Château de Harcourt.

 

LA GASTRONOMIE NORMANDE : avec Le Petit Pont Levêque, crême fraîche d'Issigny
LA GASTRONOMIE NORMANDE : avec Le Petit Pont Levêque, crême fraîche d'Issigny

LA GASTRONOMIE NORMANDE : avec Le Petit Pont Levêque, crême fraîche d'Issigny

Le vieux Rouen.
Le vieux Rouen.
Le vieux Rouen.
Le vieux Rouen.
Le vieux Rouen.
Le vieux Rouen.
Le vieux Rouen.
Le vieux Rouen.
Le vieux Rouen.
Le vieux Rouen.

Le vieux Rouen.

Saint-Philbert Sur Risle, Le Prieuré.
Saint-Philbert Sur Risle, Le Prieuré.
Saint-Philbert Sur Risle, Le Prieuré.
Saint-Philbert Sur Risle, Le Prieuré.

Saint-Philbert Sur Risle, Le Prieuré.

Parc zoologique de Cerza.
Parc zoologique de Cerza.
Parc zoologique de Cerza.
Parc zoologique de Cerza.
Parc zoologique de Cerza.
Parc zoologique de Cerza.
Parc zoologique de Cerza.
Parc zoologique de Cerza.

Parc zoologique de Cerza.

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 21:39
    Assarotti - Gênes Via Assarotti 40. 

    Un hôtel deux étoiles de bonne tenue avec un personnel accueillant et surtout, chose indispensable si vous visitez Gênes en été, des chambres climatisées ! On regrettera un buffet un peu pauvre au petit déjeuner pour ceux qui se lèvent de bon appétit, le bruit des scooters le matin qui descendent la rue Assarotti  à plein gaz. Une pente qu'il vous faudra remonter munis de vos plus confortables baskets pour regagner l'hôtel, à chaque fois que vous serez descendus vers le centre ville et le vieux port.

    Barbarossa - Gênes piano San Andrea 23r. 
    L'apéritif ( dit apéritivo en italien ) est un moment privilégié et incontournable à Gênes, pour ses habitants comme pour les touristes de passage, une tradition que je devais respecter, un rite auquel je n'étais pas encore initier.
                J'avais déjà par le passé bu quelques bières, de la Bud avec des tchèques dans les bars embrumés de Prague aux heures de sortie des bureaux, partagé le thé à la menthe, présenté comme " le whisky marocain " avec des berbères quelque part entre Marrakech et Essaouira, enfilé des pintes de Guinness le dimanche dans les pubs de temple bar à Dublin en regardant du football gaélique à la télévision, enquillé des litres de chocolat chaud avec une larme de rhum pour se réchauffer sur le pont d'un bateau à travers les fjords norvégiens. Bref, ce nouveau défi de l'homme contre la boisson ne devait être qu'une formalité.
                Que ce soit dans le port antique à une terrasse sur pilotis au bord de l'eau, dans le centre historique à l'ombre du soleil caché par des immeubles de cinq ou six étages, sur une place jouxtant la Piazza Ferrari en plein cagnard, peut importe  pourvu que la coutume soit respectée.
                La particularité des apéros à Gênes, c'est lorsque vous commandez un verre en début de soirée, de préférence un cocktail, chaque établissement accompagnera votre breuvage d'un plateau d'amuse-bouche composé de tranches de mortadelle à la pistache, de petits pains garnis de pecorino, de carottes coupées en bâtonnets à tremper dans une sauce blanche, des olives marinées et bien d'autres antipasti ).
                Ayant essayé un endroit différent pour l'apéritif chaque soir passé à Gênes, j'en conclu que la Barbarossa avec ses terrasses couvertes  est certainement le meilleur endroit pour siroter votre verre de jaune, de whisky, ou de marguarita. Alors que partout ailleurs les cocktails sont à sept euros avec des plateaux plus ou moins bien fournis en victuailles, à la Barbarossa, les consommations dépassent rarement les cinq euros et sont servies avec ce qui pourrait constituer un véritable repas pour les petits estomacs. Aperitivo.

 

    La Forchetta Curiosa - Gênes Piazza Renato Negri 5. 

    Quel dommage que quelques instants avant de m'installer à la terrase de ce restaurant face à une imposante église, je me sois gavé d'antipasti pendant l'apéritivo dans un bar aux pieds de "due torre". Mon assiette de pâtes au frutti di mare était succulente et la présentation des plâts qui défilaient aux tables voisines faisait vraiment envie, mais je n'avais plus faim. J'ai tout de même terminé mon primo piatti sans difficulté, mais aussi pour ne pas décevoir le patron, un personnage haut en couleur, les autographes de différentes personnalités accrochés aux murs du restaurant le prouvent.

 

    villa durazzo pallavicini - Gênes Via Ignazio Pallavicini 13. 

    Le trajet aller / retour Gênes - Pegli peut-être effectué en bateau, ( départs réguliers de Navebus depuis le port antique de Gênes ), permettez-vous une petite excursion maritime. Au départ, vous verrez le vieux port et son globe de verre ( la biosphère ) s'éloigner, votre regard se détrounera alors vers de somptueux yachts à quai. Après les yachts, les ferries, ces immeubles flottants, aussi gros que les porte-conteneurs visibles en longeant le port industriel, avec ses grues et ses structures métalliques. La lanterna se dressera bienveillante sur votre droite et juste avant votre arrivée sur le ponton de Pegli, se sera le tour des avions au départ de l'aéroport Cristoforo Colombo, de parader fièrement au dessus de vos têtes.
   Arrivés à Pegli vous aurez alors l'occasion de visiter le Parc Durazzo Pallavicini et de cacher vos épaules rougies par le soleil à l'ombre des arbres, humant le parfum des fleurs, avant de vous reposer sur un banc près d'une fraîche fontaine. Partez à la recherche du zen, observez les carpes Koi nagez sans effort, passant sous vos pieds en desous du pont chinois, tournoyant paisiblement autour d'un ilôt qui héberge une pagode. Le nirvana malhereusement, jamais vous ne l'atteindrez, parce que déconcentré par le va et vient des voitures sur l'autoroute à quelques pas. Les crachats des pots d'échappement, les vrombissements des moteurs, les tûûts tûûûts des klaxonnes, tant de décibels que peinent à couvrir les chants des cigalles qui s'époumonent à leur poste, sur les branchages.

 

 

   Bigo - Gênes Via al Porto Antico.

   Le bigo, cette espèce d'araignée métallique renversée sur le dos, n'est rien d'autre qu'une nasselle qui vous enmènera à une quarantaine de mètres de hauteur pour que vous puissiez prendre de superbes photos panoramiques du port antique de Gênes.   

Le bigo ( ascenseur panoramique ).   

   Biosfera - Gênes Porto Antico.
   5 € pour rentrer dans ce petit globe de verre, c'est pas donné, et ce n'est pas les génois réputés pour leur radinerie qui me contrediront. Cependant, depuis le port, vous pouvez regarder les ibis rouge à l'intérieur qui vous font signe de la cime des arbres tropicaux pendant que vous sirotez un apéritivo à la terrasse d'un café sur pilotis.      
   Ferrovia Genova Casella Srl - Gênes Via Stazione Per Casella 15.

Le petit train
S'en va dans la campagne
Va et vient
Poursuit son chemin
Serpentin
De bois et de feraille
Rouille et vert de gris
Sous la pluie

 

   Tout le monde connaît cette chanson des Rita Mitsouko même s'il va falloir la couper pour les standards du web : " vert et gris sous la pluie " ne sont pas utile.

 

    De l'eau ici, il en tombe que très rarement en Ligurie. Cependant, les collines sont verdoyantes et la végetation assez dense. La locomotive peine à nous emmener vers les sommets, grinçant, fatiguée par plusieurs décennies de bons et loyaux services.  Quelques minutes seulement après le coup de sifflet du contrôleur annonçant le départ, nous avons commencé notre oxygènante ascension. L'unique voie ferrée et serpentueuse. A chaque virage en épingle le vieux coucou électrique à les entrailles qui couinent, mais il y a plus bruyant encore que du métal oxydé : Une joyeuse colonie de vacances et quelques scouts, Game-Boy à la main, parés pour des vacances en plein air. Rapidement, l'odeur des pins nous fait lever de notre banquette en sky pour humer ce parfum à travers la fenêtre de notre wagon. Gênes s'éloigne rapidement, ses murs sont visible en deuxième plan, prise en sandwich avant le vert  des forêts et des vallons puis après au loin, le bleu de la mer. Le trajet jusqu'au terminus dure moins d'une heure mais je regrette de ne pas avoir emporté de Boules-Quiès. Qu'importe, nous en prenons plein les mirettes et c'est bien là l'essentiel. A mi-chemin, le siffleur de gare qui n'a pas oublié sa casquette passe dans l'allée, entre les banquettes et demande : " Campi ? Campi ?                              

   _ Non, Casella ! "

   Nous faisons un arrêt au milieu de nul part, face à une petite gare à l'abandon, portes et fenêtres clauses. Personne ne descend, personne ne monte. Au nouveau coup de sifflet, le vieillard de fer et de bois se remet à rouler péniblement tandis que les castors juniors braillent ce qui doit être leur score respectif à Pokemon, sans lever la tête de leurs minuscules écrans. 


   Sur le côté des rails, des ouvriers en bleu de travail arrêtent de s'activer pour nous saluer pendant que nous passons au ralenti. Quelques habitations isolées longent désormais la voix. Dans les jardins, de la vigne, des oliviers, des pruniers exposent leurs fruits sucrés au soleil.

 

    Enfin nous arrivons à Casella. Tout le monde descend. La petite bourgade est paisible, loin de la circulation et du brouhaha des scooteurs génois. Nous nous arrêtons à la première terrasse qui se présente et nous installons sur deux chaises à l'ombre d'une pergola. Le temps semble s'être arrêté dans ce village de campagne. Je sirote ma bière tranquillement aux côtés de quelques anciens qui papotent en dégustant un espresso corsé. Nous attendons que le cadran solaire sur la place indique midi et rejoignons une autre terrasse, dans un autre restaurant. Je goûte une assiette de gnokis au pesto préparée avec du basilique de Pra, accompagnée d'un pichet de vino de la casa pour faire passer. Le dessert, nous le prendrons dans un troisième établissement, une gelateria qui propose une multitude de glaces aux parfums inédits. Parce que nous avons frôlé l'insolation la veille par quarante degré, nous n'osons pas trop nous aventurer dans l'arrière pays en pleine digestion. Devant les caisses à l'entrée d'une piscine, où lézardent quelques touristes tandis que leurs femmes s'agitent dans l'eau lors d'une séance d'aquagym, nous regrettons de ne pas avoir pris nos maillots de bain. Le tarifs affichés sont cependant quelque peu dissuasifs. Puisque nous pensons avoir fait le tour et comme le petit train nous attend déjà sur le quai, nous montons à bord et entamons notre retour jusque Campi où nous décidons cette fois-ci de nous arrêter.

 

   Face au cabanon fermé qui fait office de gare, nous nous demandons ce que nous foutons là, avant de descendre l'unique route qui doit probablement mener quelque part, même si nous ne voyons rien venir à l'horizon. La descente est raide et si nous ne voulons pas trop souffrir de la chaleur au retour pour regagner le train, il va falloir bientôt songer à faire volte-face. Derrière un ultime virage, nous apercevons un restaurant. Nous demandons au patron si nous pouvons nous désaltérer  à l'extérieur et nous asseyons à une table. Il n'y a pas un touriste, seulement quelques locaux qui viennent de finir de manger. Les mouches volent autour des assiettes vides, chassées par des mains pas plus agacées que cela, qui saisissent de temps à autre les bouteilles de vin des " cinque terre "  pour en vider les dernières gouttes dans leur verre.   Un chien dort à l'ombre sous une chaise, ça sent ici plus le rustique que l'eau de javel. Nous payons notre verre au patron qui me demande d'où l'on vient. " Frances

    _ Ah ! Frances ! "

 

   Il me baragouine quelque chose à propos de la grande boucle qui a lieue en ce moment mais c'est tout ce que je comprends et je reste muet, ne parlant pas un mot d'italien. Nous remontons jusqu'à la station ferroviaire de Campi, attendant notre voiture sur des chaises laissées ici à l'abri. Nous apercevons notre cheval de fer mais qui se dirige dans le mauvais sens. Deux touristes descendent et se ruent vers nous, en entendant que nous nous exprimons dans la langue de Molière.  Le jeune couple est en quête d'un sentier botanique, nous les envoyons vers l'unique route sans être surs qu'ils trouveront dans cette direction, ce qu'ils recherchent. Enfin, notre train qui à fait demi-tour à Casella redescend dans notre direction, nous montons à bord pour un dernier trajet jusque Gênes, les paupières gonflées et un peu fatiguées d'avoir pris un bon bol d'air pur.

En train vers Casalla.

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 08:58

 

   Comment se rendre à Venise ?

   Depuis décembre 2012, l’aéroport de Lille LESQUIN propose des vols Low cost à destination de Venise avec la compagnie Transavia. Pour neuf euros l’aller-retour, une navette depuis la gare Lille-Flandres, peut  vous déposer à l’aéroport de Lille-Lesquin ce qui vous exonéra des frais de parking assez onéreux. Les avions de la compagnie Transania sont des Boeings 737-800 récents. Notre voyage avec cette compagnie fût plus agréable que les trajets autrefois réalisés avec les irlandais de Ryanair. Ici, pas d’annonces excessives pour essayer de vous vendre tél ou tél produits en duty- free, tickets de loteries.. Et le must, c’est d’avoir payé nos billets à un prix dérisoire sans être pour autant exemptés de tout confort, avec à notre disposition des sièges confortables et suffisamment espacés entre chaque rangée pour que vous puissiez allonger vos jambes.

 

   Quand partir ?

   La deuxième quinzaine de février ( départ le dimanche, retour le jeudi ) les températures étaient encore fraiches le matin, surtout lorsque nous étions à bord d’un bateau, le soir aussi. En revanche, aux alentours de midi, le soleil était suffisamment présent pour que nous pûmes prendre une collation en terrasse en gardant prudemment nos blousons. Cette semaine là correspondait à celle qui suivait la fin du carnaval. C’est la raison pour laquelle les prix des hôtels sur booking.com affichaient des réductions de 40 voir 50%.  L’avantage de visiter Venise en morte saison outre un certain intérêt pécunier, c’est que vous pouvez déambuler librement dans les rues étroites sans obstacle, ce qui ne doit pas être chose aisée en juillet et en août lorsque les charters  arrivent avec régularités, bondés de visiteurs. A ce propos ne vous étonnez pas d’être de temps en temps bousculé par quelques locaux sans un mot sans une excuse, lassés de devoir toute l’année se frayer un chemin parmi le flot de touristes en se tortillant comme les saumons qui remontent la rivière à contrecourant pour frayer.

 

 

   Laisse les gondoles ( à quai ) à Venise. 

   Deux jours avant mon départ, bien que je n'avais encore jamais foulé le sol de Venise, j'étais déjà certain que je ne ferai pas un tour de gondole. 80 € les 40 minutes puis 40 € les vingt minutes supplémentaires, soit l'équivalent d'un peu plus d'une journée de travail pour monter dans une petite embarcation et en redescendre presque aussitôt ? Les vénitiens vouent un véritable culte pour les pigeons, ceux qui picorent allègrement du côté de la place ST-MARC, en ce qui me concerne, pas question de me faire plumer ! Préférez aux chères embarcations traditionneles le vaporetto, bateau de l'ACTV ( société des transports publics italiens ). Pour la somme de 7 € vous pourrez pendant une heure naviguer sur le grand canal réputé être la plus belle avenue au monde, un titre que se dispute la ville de Paris avec les champs Elysée.

 

   Où dormir ?

    L'hôtel Principe, situé dans le Cannaregio le long du grand canal est un hôtel 4 étoiles à quelques pas de la gare routière et de la gare ferroviaire Santa Lucia. Le personnel parle très bien français, des bagagistes sont à votre disposition lors de votre arrivée, la chambre est décorée dans le style vénitien et équipée d'un mini-bar. Le petit- déjeuner est de type continental avec thé, café, jus d'orange, croissants, yaourt, céréales, oeufs, bacon, fromage et est servi dans une salle avec vue sur le Canal Grande. On regrettera la chambre surchauffée ( impossible de descendre le thermostat en dessous des 22° ) nous dûmes donc dormir la fenêtre ouverte mais fort heureusement, ce n'est pas à Venise que nous fûmes dérangés par le bruit des voitures !

 

   Au restaurant.

   Ouvrez-vous l’appétit en commandant lors de l’apéro, un verre de spritz, un cocktail largement consommé dans la région, à base de Prosecco, un vin blanc sec italien puis, d’eau de Seltz ( eau gazeuse ) et enfin de Campari ou d’Apérol voir du Cynar selon l’amertume souhaitée.

   Ensuite, en entrée optez pour un plat de pâtes car en Italie, les pâtes se mangent en primo piatto et choisissez entre des spaghettis à l’encre de sèche ( spaghettis a la nera ), des linguines aux palourdes ( linguine alle Vongole ) où pour ceux et celles qui n’aiment pas le poisson d’autres recettes de pâtes peut-être un peu moins caractéristiques de la Vénétie ( à la bolognaise, à la carbonara… ).

   Si après cela vous n’êtes toujours pas rassasié, faites vous servir un secondo piatto. Parmi les spécialités,  les sardines à l’aigre doux ( en saor ) avec des oignons ou le foie à la vénitienne ( fegati  alla Veneziana ) avec une fondue d’oignons et quelques gouttes de vinaigre balsamique.  

   Zappez le dessert, vous risquerez de tomber sur un tiramisu surgelé. Un simple café, il conto et direction une bonne pasticceria pour faire quelques provisions de douceurs.

 

 

   Les ponts de Venise.

   Il est difficile de parler de la ville de Venise sans aborder ses Ponts. Il est encore plus difficile de tous les énumèrer puisque l’on en dénombre pas moins de 435 sur toutes les îles de la lagune. Citons parmi les plus célèbres :

 

                _ Le Pont de la constitution, qui relie le Cannareggio à la Piazzale Roma. Pont de grande envergure, d’une architecture épurée et moderne qui fût l’objet de polèmiques lors de sa construction par rapport à son disign et son coût prohibitif. Le Pont de la constitution sera probablement le premier que vous enjamberez à la sortie du bus venu vous ceuillir à l’aéroport.

 

                _ Le Pont de soupirs,  qui contrairement aux idées reçues, ne fait pas référence aux amoureux transis. Les soupirs étaient ici exprimès par les prisonniers qui empruntaient ce passage surelevé entre la prison et le Palais des Dôges où avait lieux les audiences.

 

   La possibilité d’une ( autre ) île.

   18 €, c’est le prix unitaire d’un ticket de Vaporetto valable douze heures. Une demi journée, c’est assez de temps pour quitter Venise et découvrir d’autres îles de la Lagune.

 

   Murano :

 

   Ce qui fait la renommée de Murano, se sont ses souffleries de verre et leurs créations réputées dans le monde entier. Certaines pièces vendues dans les boutiques à touristes de Venise seraient du « Made in China » mais lorsque l’on lèche les vitrines des boutiques de l’île de Murano, devant la beauté des œuvres, la finesse des détails, la splendeur des couleurs utilisées, tous les doutes sur la qualité des productions s’envolent. Autrefois les souffleries de verre se situaient à Venise même mais elles provoquèrent quelques grands incendies qui à l’époque, avec les maisons en bois se propageaient rapidement. Pour que l’activité du soufflage de verre ne représenta plus une menace pour les vénitiens, toute l’activité fût déplacée sur l’île de Murano, devenue en quelques sortes la capitale du verre « Made in Italia ».

 

   Burano :

 

   Merveilleux petit village que celui de l’île de Burano. L’artisanat local n’est pas ici le verre comme chez sa voisine Murano mais la dentelle. Ici aussi le savoir faire local est parfois copié en Asie pour être revendu dans quelques boutiques attrape-nilgauts de la Vénétie. Sachez que la moindre petite broderie en dentelle de la taille d’un napperon peut prendre plusieurs années à fabriquer. Méfiez-vous donc des dentelles vendues à des prix trop abordables. L’autre raison pour laquelle une escale à Burano s’impose, ce sont ses petites maisons peintes de toutes les couleurs, dans des tons vifs, rafraichis chaque année et qui permettaient autrefois aux pêcheurs  de retrouver leur maison depuis le large.

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 22:23

      Ayant maintes et maintes fois entendu parler d'Etretat et de ses vertigineuses falaises, il fallait donc que je saisisse l'occasion, profitant d'un séjour en Normandie pour aller fouler les mythiques blocs de calcaire.

               

    Avant d'arriver sur le site, il est conseillé de laisser son véhicule sur l'un des parking situé aux entrées de la ville normande. La circulation dans le centre est souvent difficile, car il arrive parfois que tout le monde ai la même idée, d'aller au même endroit, au même moment...

               

    Promenez-vous sur les sentiers en direction du phare dans une nature reculée et sauvage. A votre droite, vous distinguerez quelques golfeurs qui cherchent à se concentrer dans un calme olympien tandis que les surfeurs, en contrebas sur votre gauche, attendent une vague fracassante, allongés sur leur planche, dans une mer agitée et sous l'œil des oiseaux marins qui nichent à flanc de roche, là où l'homme ne peux y accéder.

               

    La nature, respectez-là, car la police montée veille. Mégots de cigarettes, papiers gras et bouteilles en plastique doivent être ramassés et ramenés jusqu'au village où vous trouverez sans aucun mal une poubelle. Evitez également de marcher en dehors des chemins balisés pour ne pas piétiner les arbrisseaux et autres plantes qui poussent frêlement. Ainsi, vous éviterez certainement d'être mordu par une vipère qui paraît t-il pullulent dans les hautes herbes.

               

    Ces quelques précautions d'usage ne vous empêcheront en aucun cas de prendre de splendides photos qu'offrent le panorama et si l'envie vous prends, pourquoi ne pas venir les partager avec nous sur Qype.fr.Promenade sur les falaises d'Etretat.

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 13:27

http://www.tripadvisor.fr/CommunityMapImage?id=28948056&type=TRIPADVISOR&size=LARGE

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 14:26

LUNDI 5 MARS 2012.

 

  Fraîchement débarqués à l'aéroport d'Elmas, un premier couak se pose. Il nous faut acheter des tickets de bus pour rejoindre le centre de Cagliari mais dans le hall des arrivées, nous ne trouvons aucun guichet pour nous renseigner. Les sésames ne peuvent être achetés qu'auprès d'une machine pas plus grosse qu'une boîte à lettre qui dévore vos piécettes mais recrache votre carte bancaire où vos billets. Si de la petite monnaie, vous n'en avez pas, ne comptez pas sur le serveur de la chaîne implantée sur la zone de transit pour vous en échanger...

 

   Le trajet en autocar jusque la gare routière s'effectue rapidement puisque seulement sept kilomètres séparent l'aéroport de Cagliari. C'est en marchant que nous nous rendons ensuite Viale Giuseppe Garibaldi, une rue passante et commerçante, jusqu'au n° 105 où est scellé notre hôtel. C'est chaleureusement que nous sommes accueillis par Marco. En quelques minutes seulement, notre hôte nous remet les clés de la villégiature, griffonne sur une carte, les quelques bonnes adresses où se restaurer et nous dessert huit tickets cartonnés, un par jour et par personne, pour le petit déjeuner que nous prendrons à l'Antico Caffé, qui se trouve à quelques pas du Bed & Breakfast.

 

   Située dans le coeur de la ville, le Cagliaricentro possède des chambres somptueuses avec au sol du parquet, un énorme lustre suspendu au plafond, un grand lit dont la tête est capitonnée. La pièce est également équipée de la climatisation, d'un dressing, d'une machine à café et enfin, d'une télé avec le câble. Pour vous rafraîchir, vous disposerez d'une salle de bain privative en marbre, munie d'une spacieuse cabine de douche, d'une vasque, sèche-cheveux, bidet et d'un balcon qui donne sur la rue commerçante Giuseppe Garibaldi. Chambre Cagliaricentro.

 

 

 

  Après une journée passée à ingurgiter de la nourriture d'aéroport, autrement dit, des sandwichs pas plus épais que ceux de la SNCF, nous sortons affamés de la chambre aux environs de dix-neuf heures, à la recherche d'un repas typique de la région. Nous essayons un premier restaurant rue Napoli, celui-ci est fermé. Peut-être parce que nous sommes lundi. Nous testons un second, toutes lumières allumées, le gérant nous explique dans son dialecte proche du latin antique, " qu'il est trop tôt, qu'il ne sera prêt que dans une demi-heure". Nous continuons notre prospection avec les mêmes causes, les mêmes effets jusqu'à ce que nous trouvons des restaurateurs prêts à nous accueillir. Ainsi, pour notre premier repas en Italie, nous nous retrouvons à une table avec au menu des beignets, pâtes, veau, champignons typiquement... chinois !

   Repus mais fatigués, nous regagnons notre chambre avec son grand lit et son matela épais, ferme mais tendre, comme un panacotta, locale.

 

MARDI 06 MARS 2012.

 

       Une nuit réparatrice plus tard, nous nous réveillons les estomacs toujours gargouillant. Alors, nous nous habillons rapidement en n'oubliant pas de fourrer dans nos sacs à dos, appareils photos et le guide du "Petit Futé Cagliari" avant de prendre notre petit déjeuner dans le bar au bout de la rue aux nombreux magasins de fringues, Piazza Constituzionne.

   L'Antico Caffé est l'endroit à la mode de Cagliari, souvent fréquenté, parait-il, des artistes et des hommes politiques sardes. On y sert des antipastis, des glaces, tiramisus et autres douceurs, ainsi que des vins français, du champagne ou encore du Pouilly-Fuissé comme j'ai pu voir les bouteilles exposées en vitrines à l'entrée de l'établissement qui date du XIXème siècle. C'est depuis la terrasse couverte et encore chauffée les fraîches soirées de mars, que nous prendrons tous nos petits-déjeuners. Le personnel parle anglais avec un fort accent sarde, ce qui rend la compréhension difficile. Nos estomacs se réveilleront quotidiennement avec un cappuccino, du jus d'orange, un croissant fourré à la confiture d'abricot et des petits pains chauds à tartiner de confiture.

 

      De l'Antico Caffé au Bastion ST-REMY, cela ne demande que quelques efforts, quelques marches à gravir pour prendre de la hauteur et admirer le panorama avec vue sur le port et une bonne partie de la ville. Nous profitons du spot pour prendre quelques photos puis prenons notre chemin en direction du château à travers la via Universita et d'autres rue du quartier médiéval. De fil en aiguille nous passons devant la Torre de Elephant, nommée ainsi en raison d'une statue de pachyderme sculptée sur une de ses façade, où furent autrefois emprisonnés les brigands les plus chanceux, les autres étaient décapités et leur tête empalée puis exposée du haut du donjon. Haute d’une quarantaine de mètres, il est possible de se rendre sur son toit pour environ 4 € et bénéficier d’un splendide panorama mais pour le moment, nous l'ignorons et poursuivons notre avancée, passant par le belvédère, jusqu'au Giardini Pubblici.

 

   Ce petit parc est bien agencé et bien entretenu. D'ailleurs, lors de notre passage, les jardiniers s'affèrent et il nous faut zig-zaguer entre les arroseurs mécaniques pour ne pas nous mouiller et faire de l'ombre aux palmiers nains, très nombreux sur l'île. A l'une des extrémité du jardin, se trouve un petit palais qui héberge la Galleria Communale d'Arte Moderna. Le prix d'entrée de six euros, nous dissuadera d'y pénétrer.

 

   A la sortie du parc, nous descendons la viale Fra Ignazio et passons devant l'Anfiteatro Romano. A priori, le site est fermé en mars et les grilles cadenassées. Pour visiter ce monument vieux de prêt de 2 000 ans, il faut venir l'été où il est possible de s'installer dans les gradins pour assister à divers spectacles. Après avoir vu ce que nous pûmes voir à travers les barreaux, nous poursuivons notre descente jusqu'à arriver devant l'entrée des jardins botaniques.

Anfiteatro Romano.

 

   Dans la capitale Sarde, le printemps est précoce par rapport à la France. Pour trois euros, le plaisir des yeux et seulement des yeux lorsqu'il s'agit de cactus, est sans équivoque. Ce qui m'a le plus impressionné hormis les espèces endémiques canariennes, ce sont les ficus magnolese avec leurs surprenantes racines aériennes qui poussent de sous les branches et se tressent, avant de creuser dans le sol et former un deuxième, voir un troisième tronc.

   Cette petite ballade matinale a creusé nos estomacs. Toujours dans la rue Ignazio où ont choisi de s'établir quelques universités, nous flairons l'air à la recherche de nourriture et sommes emportés jusque la Piazza Yenne où nos nous attablons à la terrasse d'un restaurant, proposant des menus bon-marché à base de pâtes et de pizzas.

   Jardins botaniques.

    Tandis que les cagliaritani font la sieste et que la plupart des boutiques et des sites touristiques sont fermés jusque 16 heures, nous nous accordons le droit à une petite douceur et partons en quête d'une gelateria afin de goûter une véritable glace italienne. Situé au 245 Corso Vittorio Emanuele, IL GELATO est réputé être le meilleur glacier de la ville. Il est vrai que la glace au chocolat est un vrai délice. Lorsque vous posez votre langue dessus, vous avez l'impression de croquer dans une véritable plaque de chocolat à 95% de cacao.   

    C'est au pied d'une madone aux mains coupées, sur un banc Piazza Del Carmine, que nous finiront notre cornet, les lèvres barbouillées.Piazza Del Carmine.

 

   Forts de notre expérience de la veille, nous ne sortons de notre chambre qu'à 19h30 pour aller déguster une pizza à Il Fatasma, l'un des établissement que notre hôte nous a chaudement recommandé. La pizzeria se situe non-loin de l'hôtel à une rue au dessus, parallèle à la Via Garibaldi. Nous entrouvrons la porte d'entrée et aussitôt, une bonne odeur de feu de bois chatouille nos nasaux, signe que les pizzas doivent être de qualité. Le cadre semble chaleureux avec juste ce qu'il faut d'éclairage, sans lumière éblouissante. Encore une fois, on nous fait comprendre qu'il est encore trop tôt. Il nous faudra repasser aux environs de huit heures et quart. Pour patienter, nous allons prendre un apéritif à l'Antico Caffé. Je commande une grande bière tandis que Stéf opte pour ce qui est désigné comme un grog, un étrange cocktail à base de rhum et de clous de girofles. L'heure H arrivée, dépassée même, nous retournons à Il Fantasma et cette fois-ci, on nous fait asseoir à une table. Quel dommage que la carte ne soit pas traduit en français ou ne serait-ce qu'en anglais. Quoique ça n'aurait pas changé grand chose, je sais que " carne " veut dire viande, alors pensant commander une pizza avec de la viande hachée, je me retrouve avec une galette sur laquelle sont déposés ce qui semble être des steaks de cheval. Il faut dire que les sardes sont très friands de viande chevaline.

 

MERCREDI 07 MARS 2012.

 

   En suivant les conseils de Marco, nous partons à la découverte de la Cathédrale Di Danta Maria, bâtiment datant xiième siècle à l'intérieur duquel les fervants habitants de la ville se rendent pour prier dans un cadre baroque. Sous l'autel, descendez les marches et découvrez les reliques des 179 martyrs de Cagliari.

 

   La Cittadella Dei Musei, c'est pas moins de quatre musées autour d'une petite place qui porte le même nom : Le Musei Archeologico Nazionale indiqué comme payant sur l'édition 2011-2012 du petit fûté alors qu'en basse saison, nous sommes entrés gratuitement, le Museo d'Arte Siamese, Le Museo Etnografico Regionale où sont exposés des objets anciens de la vie courante d'autrefois ( entrée gratuite ) et enfin, la Pinacoteca Nazionale.

 

   Exma est un ancien abattoir reconverti depuis en centre d'art où sont exposés indifféremment des oeuvres photographiques, peintures, sculptures selon le vent. Depuis la cours hantée par les âmes bovines autrefois assassinées dans ces lieux, nous pouvons nous installer à la terrasse du café de l'Exma et nous asseoir sur les canapés extérieurs, à côté des chats qui ronronnent confortablement installés au soleil. Mineta.

 

JEUDI 08 MARS 2012.

 

    Parce que nous avons déjà fait le tour de la ville de long en large, nous passerons la journée d'aujourd'hui sur la plage Del Poetto. Pour cela, il nous faut descendre à la gare routière ou plus précisément Piazza Matteotti comme nous l'indique un guichetier de ARST, société de transport locale. Nous achetons nos billets de bus à un kiosque sur la place même et nous nous installons dans le bus PQ qui en dix minutes, nous amènera à destination. Nous descendons au pied d'un immense rocher sur une plage privé avec des transats vides. Seuls quelques promeneurs, quelques joggeurs foulent comme nous le sable blanc. L'eau est d'un bleu turquoise comme sur les vidéos consultées sur le net. Nous effectuons une promenade de près de deux heures et commençons à avoir les gorges sèches. Nous trouvons une paillote qui n'est pas fermée en ce premier trimestre et demandons s'il est possible de nous désaltérer, le patron acquiesce et nous invite à nous asseoir à une table face à la méditerranée. Je commande une Ichnusa bière sarde, una grande que je finis sans peine. Nous reprenons ensuite notre chemin avec en ligne de mire un petit village au loin qui n'aura aucun intérêt puisque uniquement composé de villégiatures et désert en ce moment de l'année.

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