Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 08:03

Ancienne cité impériale, Marrakech est une ville qui accueille des millions de touristes chaque année et il est vrai qu'elle n'est pas dénuée d'intérêts (place Jemaa El Fna, Souks, Minaret de la Koutoubia, jardins de Majorel...) Si vous aussi vous souhaitez visiter Marrakech, voici parmi les nombreux logements proposés, le descriptif d'un hôtel et celui d'un Ryad qui vous permettra peut-être de faire un choix entre ces deux types de villégiature.

Ryad Najda

Vous menez une vie stressante et avez envie de vous détendre ? La chaleur et la pollution en ville vous font suffoquer ? Abritez-vous au calme dans un ryad où le temps semble s'être arrêté, dégageant sérénité et bien-être.

Lorsque la température extérieure ne permet pas de sortir dans les rues de Marrakech, reposez-vous à l'ombre dans le patio, jusqu'à ce qu'un Imam appelant ses fidèles à la prière ne vous réveille l'esprit confus.

Vos sens se dégourdissent enfin, vous sentez une odeur d'épices qui vient de la cuisine ou cuisinières ajustent leurs plats sans doseur ni quantité déterminée. La meilleure façon de s'approcher de la perfection c'est de goûter et réajuster l'assaisonnement. Cet endroit est un très bon mélange entre modernismes et tradition pour seulement 90€ la nuit, vous aurez tout le confort et serez accueilli comme un Nabab.

Hôtel Diwane situé au 24, rue de la Yougoslavie dans le Guéliz à deux pas de l'avenue Mohamed VI, cet hôtel 4 étoiles propose un spa, piscine, restaurant, snak-bar, chambre climatisée, connexion internet, coiffeur, boutique de souvenirs et un hall d’entrée majestueux avec un énorme lustre suspendu au dessus de vos têtes.

Un très bon hôtel où il ne faut pas oublier d’en sortir pour visiter la ville. Notez que pour séjourner dans un hôtel au Maroc, il y a quelques règles à respecter comme être obligatoirement marié si vous êtes de confession musulmane et que vous désirez partager la même chambre.

Entre le faste de somptueux hôtels et la sérénité qui se dégage entre les murs des ryads, le choix d'un logement où séjourner à Marrakech s'annonce difficile.

hôtel Diwane
Partager cet article
Repost0
17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 14:27

Montréal au Québec est une ville des plus francophiles du continent américain, et il est agréable de voyager outre-Atlantique sans avoir à franchir la barrière de la langue. Cependant, un voyage à Montréal avec ses hivers rudes, le décalage horaire, une culture cependant différente malgré la similitude du langage, est un véritable dépaysement. Si vous prévoyez de vous rendre à Montréal, voici une liste de quatre endroits à visiter.

Le centre commercial sainte Catherine

Que vous cherchiez un jean Levi's ou une casquette des Canadians (l’équipe locale de hockey), rendez-vous au centre commercial Sainte-Catherine. Ce réseau de galeries souterraines est très fréquenté l'hiver par les Montréalais et les touristes qui peuvent se rendre d'un endroit à un autre et se protéger du froid et des risques de glissades sur la neige. De plus, de nombreuses enseignes de la restauration proposent à manger sans que vous ayez à sortir à l'extérieur entre deux séances de shopping.

La cage aux sports

Vous n’avez pas trouvé de place pour assister à un match des Canadians ? Consolez-vous en allant regarder sa retransmission à la cage aux sports, un restaurant collé à la patinoire où se déroulent les rencontres à domicile. Assis à une table entre amis, commandez un pichet de bière, des travers de porc accompagnés de frites, une carotte-cake en dessert et laissez vous porter par l’ambiance, les yeux rivés sur l'un des nombreux écrans accrochés aux quatre murs de ce fief de supporters locaux.

Le Biodôme

En quelques heures, le temps d'une visite, vous passerez à l’intérieur du Biodôme de la forêt tropicale laurentienne en passant par l’arctique sans consommer le moindre litre d’essence. Ce parc animalier en indoor est à visiter en famille pour observer les pensionnaires à poils ou à plumes, qui vivent dans leur habitat reconstitué. A l'entrée du Biodôme, on vous proposera de faire un choix de visite parmi 3 formules : le Biodôme seul, formule nature (Biodôme + jardin botanique + insectarium) ou une formule incluant la visite du Biodôme + le Parc olympique qui servit pour les jeux de 1976.

Le Park Mont-Royal

Faites un arrêt la nuit sur l’un des belvédères du Park Mont-Royal afin de voir Montréal et ses illuminations, la vue est idéale pour prendre de beaux panoramas.

Montréal est une ville agréable à voir absolument en été, comme en hiver pour les moins frileux.

patinoirela tour penchée.
Partager cet article
Repost0
30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 06:42

L'aéroport de Beauvais-Tillé est un petit aéroport situé à environ une heure de Paris et qui propose un vaste choix de destinations diverses et variées. Depuis cet aéroport, des avions de trois compagnies aériennes décollent régulièrement pour desservir plus de 50 villes dans 14 pays différents, le plus souvent à des prix défiant toute concurrence. Pour vos prochaines vacances, pourquoi n'embarqueriez-vous pas à Paris-Beauvais Tillé ?

L'aéroport de Beauvais Tillé en question

Comment se rendre à Beauvais-Tillé de Paris ?

 

Depuis Paris, il est possible de prendre des navettes pour Beauvais dans l'Oise qui vous déposeront à l'aéroport. Le trajet dure environ une heure quinze minutes et coûte 15€. Inversement, à votre retour, une navette peut vous ramener à Paris en partant de l'aéroport de Beauvais-Tillé.

 

 

Quelles destinations desservent les vols au départ de Beauvais ?

Trois compagnies low-cost se partagent les deux pistes de l'aéroport et font décoller leurs avions de Beauvais : Ryanairs, Wizz air et Blue Air.

La compagnie irlandaise ryanairs propose des vols pour Dublin, Bratislava, Goteborg, Stockholm, Oslo, Faro, Porto, Edimbourg, Glasgow, Manchester, Cracovie, Kaunas et plus de dix destinations en Espagne et en Italie et quatre autres destinations au Maghreb comme Fes, Tanger, Nador et Marrakech.

La compagnie Wizz air dessert quant à elle Sofia en Bulgarie, cinq villes de Pologne et quatre de Roumanie.
Enfin, la compagnie Blue Air délivre deux villes roumaines, Bacau et Bucarest.

 

 

Comment préparer son départ ?

 

Les destinations, les horaires des avions en partance de Beauvais ou qui atterrissent à Beauvais sont consultables sur les sites respectifs des compagnies précédemment citées où sur le site de l'aéroport de Beauvais (Aeroport.paris-beauvais.vol24.fr). Dans les onglets dédiés, choisissez la destination voulue, le jour de votre départ et celui de votre retour puis sélectionnez l'un des vols proposés en fonction des heures et des tarifs indiqués.

Notez que les prix affichés en premier lieu ne tiennent pas compte des taxes d'aéroport et d'un éventuel supplément pour tous bagages que vous emporterez en soute.

En résumé

L'aéroport de Paris Beuvais-Tillé et un bon moyen pour voyager pas cher principalement en Europe, mais aussi en Afrique du Nord, tout en évitant la cohue des grands aéroports parisiens. Préparez vos valises et rendez-vous à l'aéroport Beauvais.

Panneau de Signalisation (Aeroport - ID2)

Partager cet article
Repost0
12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 21:46

L'aéroport de Paris-Beauvais Tille dans l'Oise est un petit aéroport loin de la cohue que connaissent ceux d'Orly et de Roissy Charles - De Gaulle pendant la période estivale. Sa situation géographique idéale et surtout, la variété des destinations proposées à des prix défiant toute concurrence vous amèneront peut-être un jour à décoller ou atterrir depuis cet aéroport. Voyageurs, futurs usagers de vols low-coast, laissez-vous guider.

Partir de Beauvais tIlle

Les compagnies. La compagnie irlandaise Ryanairs et la compagnie wizz-air sont les deux principales compagnies qui offrent régulièrement des vols depuis l'aéroport de Paris Beauvais Tille. Vous pouvez consulter les horaires des avions effectuer vos réservations sur internet (Aeroportbeauvais.com/.)

 

 

Les prix
Comme leur dénomination l'indique, les compagnies low-coast pratiquent des prix à bas coûts. Cependant, il faut savoir lire entre les lignes. Sur le web, les tarifs affichés sur le premier écran ne tiennent pas compte du supplément pour chaque bagage que vous emporterez dans la soute ( comptez 20 € aller et 20 € retour par bagage).

L'assurance annulation n'est pas incluse dans le tarif initial de même que si vous souhaitez prendre un encas à bord de l'avion, il vous faudra sortir votre porte-monnaie. Enfin, une fois votre réservation faite, il vous faudra, quinze jours avant votre départ, confirmer votre réservation en ligne en enregistrant votre numéro de passeport ou votre numéro de carte d'identité. Si vous oubliez de vous enregistrer, vous devrez payer un supplément de dix euros au comptoir de la compagnie avant votre embarquement.

 

 

Les destinations

Que vous souhaitiez vous rendre en Espagne, au Portugal, au Nord de l'Europe, à l'est ou sur les îles britanniques, les compagnies low-coast offrent depuis Beauvais un large éventail de pays à découvrir ou à redécouvrir. La liste est consultable sur les sites des compagnies ou directement sur celui de l'aéroport.

 

 

Le vol

Si vous voyagez avec Ryanair, le vol s'effectuera forcément à bord d'un Boeing 737-800, le seul modèle existant dans cette compagnie. Le jour de votre départ, présentez-vous une heure et demie avant l'heure du décollage. Pendant votre voyage, on vous prêtera des catalogues proposant des produits détaxés disponibles à bord.

Attachez votre ceinture

Franciliens, notez qu'un service de navette Beauvais-Paris est proposé sur le site de l'aéroport. Alors, parés pour le décollage ?

avion
Partager cet article
Repost0
25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 17:13

                Après m'être échappé de la prison de Wicklow où l'on voulait m'enfermer pour espionnage, ma cavale fût de courte durée. On me rattrapa alors que j'étais à la terrasse d'un pub, en train de boire une peinte de Guinness en lisant " The Sun". Par ce que j'avais mis à mal la réputation de ce lieu, où personne ne  s'était jusqu'à présent échappé, on me mis dans un avion sous escorte et l'on m'envoya à Prague au musée de la torture.              

                A quelques pas de la tour gothique, mes bourreaux me poussèrent dans l'entrée d'un bâtiment, hanté par les cris des suppliciés. Je voulu sortir mon appareil photo mais les mains attachées dans le dos, j'en étais tout simplement incapable. Après que l'on retira quelques couronnes tchèques de mes poches, on me fît monter un escalier étroit, éclairé d'une lumière rouge. On se serait cru dans le film Hostel Je franchis une porte sur le palier du premier étage et devant moi, se trouvait un homme visiblement mal en point. Sa tête dépassait d'un grand tonneau de bois que l'on ouvrit sous mes yeux. Sur les parois intérieures du cylindre étaient fixés de grands pics en fer qui avaient pénétré la chair de l'homme lorsque l'étau s'était resserré. Aucune de ces pointes acérées n'avaient touché un de ses organes vitaux. Leur disposition fût étudiée de façon à ce que le martyr souffre pendant un laps de temps assez long avant de succomber à ses blessures. J'étai effrayer à l'idée que je pouvais prendre la place du malheureux qui agonisait sur le sol mais on décida que je subirai un autre châtiment.

DSCN1644

                Je fus emmené dans une cellule où l'on m'attacha les pieds et les mains parallèlement sur une même poutre. On me laissa ensuite des heures assis, le dos plié, la face contre terre. La douleur était pour moi supportable. Dans mon esprit, je remerciai mon père de m'avoir inscrit au dojo hirsonnais dès mon plus jeune âge. Des années de pratiques du judo me permirent d'acquérir assez de souplesse pour affronter cette épreuve sereinement. En voyant que je m'amusai de cette situation, mes tortionnaires décidèrent de me détacher et ils m'emmenèrent dans une autre pièce.  

                L'un d'eux sortit une allumette de sa poche, l'alluma et dressa la flamme juste devant moi d'un air menaçant. A aucun moment je n'ai pensé à la crémation : " Sorry, i have no cigarette", lui dis-je. Ma réponse eu pour effet de démotiver le sadique qui éteignit la tige de bois enduite de souffre, en haussant les épaules.

                Pour ne plus me voir sourire, ils m'installèrent un carcan. La tête maintenue haute par un épais collier en métal, je fus exposé sur la place publique. La bouche grande ouverte, je ne pouvais crier, appeler au secours, ni même avaler ma salive qui prenait le goût de la rouille. Derrière-moi, on installa un panneau qui indiquait le crime que l'on me reprochait. Plutôt que de me luncher, les pragois se montrèrent très sympathiques avec moi. Ceux-ci reconnurent que j'étais français grâce au maillot de l'équipe de France que je portai, flanqué au dos du numéro 10 et du nom de Zidane, un ancien coéquipier à la Juventus de Turin de la star du football tchèque qu'est Pavel Nedved. Tous étaient en admiration devant moi qui venait du pays qui avait refusé de suivre les Etats-Unis en guerre contre l'Irak et dont la population avait dit " NON" au référendum sur la constitution européenne. Voyant que je m'attirai la sympathie de la population, mes exécuteurs décidèrent de passer à la vitesse supérieure.

                Si Saint-Jean Népomucène n'avait pas était canonisé après qu'on l'eut jeté par dessus le Pont Charles, nul doute qu'ils en auraient fait autant avec moi. La crainte que l'on érige une statue à mon effigie les en dissuada.

                On me ramena donc au deuxième étage du musée médiévale de la torture. On voulut un moment me faire assoir sur une chaise à pointe mais la découverte dans mon sac d'un album d'Astérix chez Rahàzade changea la donne. Après qu'ils eurent discuté vivement sur le contenu de ma bande dessinée, ils déduisirent à tort qu'avec ce manuel de fakir j'avais pris pour habitude de m'asseoir sur une planche à clou et que leur instrument était pour moi aussi confortable qu'un sofa.  

               Alors ils se chamaillèrent. Chacun avait apparemment un avis différent sur la méthode à employer. Les débats durèrent une bonne heure, jusqu'à ce que l'un des artisans de la douleur, passablement irrité, déposa les armes et rendit son tablier  maculé de sang. Les deux autres restèrent figés un moment en se regardant en silence puis, le plus grand eut visiblement une idée. Je fus donc attaché sur une planche inclinée de façon à ce que mes pieds soient plus hauts que ma tête, recouverte d'un tissu. Je compris à ce moment précis que l'on s'apprêtait à simuler une noyade. On versa le contenu d'un sceau sur ma face et à mon grand étonnement, je reconnu le goût de la Budweiser. J'attendis qu'on me reversa un seconde tournée de bière Tchèque et quand cela se produisit, je frissonnai car la température était idéale. Quand les deux hommes au visage couvert ôtèrent le tissu du dessus de ma tête, les yeux rougis et la langue pendant, je leur demandai : " again ! ".

                Les deux professionnels de la barbarie regardèrent leur montre et visiblement pas motivés pour faire des heures supplémentaires puisqu'ils étaient depuis cinq minutes en weekend, ils me détachèrent et m'emmenèrent avec eux dans un  " goulash and jazz ", boire de la bière et de la Betcherovka.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 19:10

  Début 2011, je vais voyager " gratos " comme dirait le patriarche au teint jaune et au yeux globuleux, de la célèbre " famille la plus déjantée d'Amérique ". Sans avoir au préalable consulté Huggy les bons tuyaux, je me suis fait offrir une croisière d'une semaine en Norvège pour deux personnes. Tout à commencé jeudi dernier. Pendant la pause déjeuner, je consultai ma boîte mail perso quand je lu l'un d'entre eux dans lequel on me demandait de rappeler celui qui l'avait écrit. Je reçois régulièrement des spams que j'élimine sans même les consulter, les notifiant comme "courriers indésirables " mais jamais un hameçonnage m'invitait à décrocher mon téléphone.  La curiosité l'emporta sur mon tempérament plutôt méfiant, alors je composai le numéro qui était fourni. Au bout de quelques sonneries, quelqu'un décrocha.

                _ Bonjour Monsieur, ici M. Cojin. J'ai reçu un mail de votre part qui m'invitait à prendre contact avec vous.

                _ Bonjour, attendez un petit instant, je retourne à mon bureau. Rappelez-moi votre nom ?

                _ Monsieur Cojin.

                _ Voyons... Ah oui ! Eh bien Monsieur Cojin, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez remporté le premier prix à notre grand jeu-concours, à savoir...

              La suite, vous la connaissez. Je du alors laisser mes coordonnées complètes afin qu'une personne en charge d'organiser le voyage prenne contact avec moi. Par mails interposés, j'eu dans un premier temps le détail du lot qui comprend les vols Paris / Bergen et de la Norvège septentrionale à Paris, et la croisière de sept jours à bord du MS Mitnadsol qui n'a plus rien à voir avec les anciennes embarquations vikings,  en pension complète. J'eu alors à proposer plusieurs dates de disponibilité et enfin, on me confirma que je partirai mi-février avec la personne de mon choix.

 

 http://www.hurtigruten.fr/norvege/Voyages/classiques/7-jours-bergen-kirkenes/ 

 

 

                  Mais avant cela, pendant la période où les cabanons en bois, décorés de branches de sapin et de gui, humant le pain d'épice et le vin chaud à la canelle, poussent comme des champignons dans de nombreux centre- ville, j'irai passer un séjour bon marché à Strasbourg. Ce court voyage est organisé pour les festivités de fin d'année par mon entreprise dans le cadre de la future fusion avec sa cousine de l'Est. Au programme il est normalement prévu que nous prenions le tgv un vendredi de décembre en fin de matinée, après un bref quartier libre l'après-midi, nous irons diner dans un château avant de rentrer nous coucher ( ou pas ) à l'hôtel Ibis à quelques pas de la gare. Les transports, le repas et la nuit d'hôtel seront pris en charge par le C.E de ma boîte.

Pour la plupart, le retour est prévu le samedi en milieu d'après-midi mais pour ceux comme moi qui désirent rester une journée supplémentaire à leur charge, il en coûtera l'équivalent d'une nuit d'hôtel, le billet de train sera remboursé à hauteur de 50 €.

 

   Toujours avec mon C.E, entre 2006 et 2009, une fois par an, la moitié du prix d'un séjour pouvait être remboursé à hauteur de 400 €. Cela m'a permis de me rendre à Montréal pour 350 €, à Marrakech pour 200 € et Prague pour une somme qui était encore plus dérisoire.

    Depuis l'année dernière, un nouveau dispositif a été adopté. En planchant sur le fait que tous les salariés ne partaient pas en vacances et que certains n'avaient donc pas de facture d'hôtel, de billet d'avion ou de train à présenter, les délégués du personnel conclurent que ce coup de pouce que l'on donnait aux uns pour partir alors que ceux qui restaient chez eux n'avaient rien, n'était pas quelque chose d'équitable. Depuis, nous avons tous droit, à la période où son distribuées les étrennes, à un chéquier vacances pour une valeur de 360 €. L'inconvénient, c'est que nous ne pouvons pas les utiliser n'importe où. Cette année, j'ai donné la totalité des chèques vacances d'une valeur unitaire de 10 €, à un agent de comptoir de la SNCF pour des allés- retour Lille - Saint Quentin, Saint Quentin - Lille, pour aller voir les weekends, ma petite amie. Celle-ci habitant désormais avec moi, j'envisage pour 2011 de m'en servir uniquement dans le but de m'offrir un voyage.

 

   Un autre bon plan pour partir pas cher, voir à l'œil, est d'accompagner des groupes scolaires à l'occasion d'un voyage pédagogique. C'est ainsi que l'on ma proposé de partir en janvier prochain en Grèce sans aucun frais. En contrepartie, je devrai chaperonner un groupe de sept collégiens latinistes pendant toute la durée du séjour. Vous allez me demander pourquoi envoyer des latinistes en Grèce plutôt qu'à Rome ? Je l'ignore et à vrai dire, je m'en fou pourvu que l'on parviennent à boucler le dossier et les inscriptions dans les délais pour que cette excursion ne soit pas annulée.

                A noter que vous pouvez également accompagner des personnes âgées, si cela ne vous dérange pas de changer des couches. C'est comme cela que ma tantine est partie visiter Israël et prier devant le mur des lamentations.

 

                Si vous aimez les roads movies et que l'un de vos amis est un sympa routier à l'international, vous pouvez également partir avec lui et parcourir les routes un peu partout en Europe. Afin de ne pas passer pour un touriste dans les restaurants bons marchés qui jonchent les nationales, habillez-vous d'une épaisse chemise à carreaux, portez une casquette, un short en jean effilé et une paire de sabots en bois ( même si vous ne trouvez pas ça beau ! ), ne cachez pas vos kilos superflus et n'hésitez pas à boire de la bière et du vin à table, quelque soit l'heure de la journée. Le dépaysement sera garanti, vous passerez la journée en cabine où vous ne bronzerez que du côté droit ( à l'inverse du conducteur qui lui, bronze du côté gauche ). Vous aurez le plaisir de vous soulager dans des chiottes à la turc ou sur des trônes assiégés par des morbacs. Pendant que ceux-ci s'installent et élisent domicile dans votre toison, vous relèverez des numéros de téléphone inscrits au marqueur ou avec de la merde sur la porte, pour prendre rendez-vous avec un poids-lourd barbus en manque d'affection. Vous vous doucherez dans des stations-service dont le sol est transformé en pataugeoire, essaierez de fermer l'œil dans une couchette juste à côté des pinups sur papier glacé et au dessus du gros Lulu qui ronfle. Vous ferez aussi des rencontres avec de charmantes autochtones aux abords des routes qui vous inviterons à entrer avec elles dans leur caravane, à moins que vous ne soyez déjà à l'intérieur d'un bordel en Espagne.

 

 

 ( à suivre )

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 17:18

~~Je suis dans le train qui arrivera dans quelques heures à la gare de Montpellier. Pour passer le temps, j'imagine un remake du film bienvenue chez les ch'tis, dans lequel un Thiérachien, part pour des raisons professionnelles, s’installer dans l’Hérault. Je cherche dans mon sac à dos de quoi noter ce qu'il me passe par la tête. Je sors mon agenda orné d'un logo sous lequel est écrit le slogan : « Hirson, une ville à la campagne ! », puis je tâtonne au milieu de mes shorts, t-shirts, tongs, casquette et serviettes de plage, à la recherche d'un stylo. Je n'ai pris ni veste, ni pantalon car un ami m'a prévenu avant mon départ :

 _ Tu vas une semaine à Palavas ? Tu vas mourir de chaud là bas, il peut faire 30, 40, 50 degrés ! C'est le SUUUUD, le SUUU-DE !

Je griffonne quelques pages jusqu'à ce que le train s'arrête à Nîmes. Il me reste donc une petite heure de trajet avant de relier Montpellier. Bien que le soleil à son zénith brille de mille feux à travers la vitre, je ne ressens pas les désagréments de la chaleur dans le wagon climatisé. Le train arrive enfin à Montpellier, je descends sur le quai et je me dirige vers un jeune agent de la SNCF en charge de renseigner les voyageurs.

_ Excuses-moi tiot ! Tu sais où sont les navettes pour Palavas ?

Celui-ci me répond avec une voix chantante et en prononçant distinctement chaque syllabe, chaque voyelle, chaque consonne, même muette.

_ Et bien vous prenez l'escalator qui se trouve devant vous, c'est au dessus, à l'étage, me dit-il en faisant succéder différentes notes, différents accords.

_ Ben pourquoi tu parlo en chantant ? T'es bègue c'est ça ? T'es obligé de chanter pour ne pas buter sur chaque mot qu'tu dis ?

_ Pas du tout Monsieur, c'est notre façon de nous exprimer à tous ici !

_ Ben en voilà une drôle de façon ! Et bien merci tiot, à la revoyure !

Une dizaine de kilomètres séparent Montpellier de Palavas, sur la route je scrute le paysage. Nous passons devant des marrés salins dans lesquels pataugent des flamants rose qui n'ont pas encore pris leur teinte flashy. Nous arrivons à Palavas, à l'entrée de la station balnéaire, est garée sur le trottoir, une caravane aménagée avec un comptoir encastré sur le flanc ouvert. Je demande à la personne assise à côté de moi :

_ Vous aussi vous avez des baraques à frites dans le Sud, ce n'est donc pas une spécificité du Nord de la France ?

_ Ce n'est pas une baraque à frites Monsieur ! C'est un glacier !

_ Ah mais quel babache je fais ! C'est vrai que l'on ne mange jamais de glace chez nous autres, il fait trop froid et humide dans not coin !

J’arrive à l'appartement de ma cousine chez qui j’étais invité . Après un rapide tour du propriétaire, je m'installe sur la terrasse, face à la mer.

_ ça ne te dérange pas si j'enlève mon t-shirt ? Je suis blanc comme un cachet d'aspirine, il faut que je bronze un peu.

_ Non, vas-y met toi à l'aise, du moment que tu gardes ton short !

Torse-nu, je m'installe sur une chaise en plastique en tournant le dos à la Méditerranée et au soleil puis, je commence à feuilleter le roman d'un auteur qui a vécu en Thiérache : " L'exode " de Claude Mouflard.

_ Alex vient de m'appeler, en rentrant du travail, il va s'arrêter à la poissonnerie et nous apporter un plateau de fruits de mer, tu aimes ça ?

_ Je pense que oui. Une fois par an, après une balade au marché de la Sainte Catherine à Hirson, il est de coutume que nous mangeons un moules-frites.

_ Et bien là, c'est un peu différent, tu verras...

En fin d'après-midi, Alex rentre de sa journée de prospection, un plateau de fruits de mer à la main.

_ Bonjour Bérenger ! Ne me dis pas que tu m'as attendu pour boire l'apéro ? Attend, que je me débarrasse de tout ça et nous passerons aux choses sérieuses.

Pour nous ouvrir l'appétit, nous buvons tous les deux une boisson anisée bien connue des joueurs de pétanque et des minots.

_ Bon les mecs, si l'on mangeait ? Je meurs de faim !

Alex se lève, sort le plateau de fruits de mer du frigidaire et débouche une bouteille de vin du pays de l'Hérault.

_ Domaine d'Aupilhac 2004 ! Je pense que ça fera amplement l'affaire, qu'en penses-tu ?

_ Tu n'aurais pas plutôt du cidre ?

_ Avec coquillages et crustacés ? Tu es tombé sur la tête ma parole ! Goûte donc à ça ! Tout ce qui se trouve sur la table sont des produits frais et locaux, sauf les huîtres qui viennent du bassin d'Arcachon mais selon la poissonnière, elles sont excellentes. Tu aimes les huîtres ? Tu en as jamais mangé ? Essaie-donc, fais comme moi ! Qu'en penses-tu ?

_ Mmmm, c'est bizarre, on croiro que j'ai un glaviot dans eul' bouc ! Je vais plutôt manger les écrevisses là, j'en ai déjà pêché gamin dans l'étang de Luzoir. Hein ? Des langoustines ?

_ Et que penses-tu du vin ? Moi je le trouve très bien, rond en bouche.

_ C'est mi qui vais être rond si je reprends ne serait-ce qu'un verre !

Derrière moi, le soleil se couche dans la mer ne laissant visible au dessus de l'eau, qu'un demi-cercle rougeoyant. Subitement, des frissons me montent des pieds à la tête.

_ Que t'arrive t-il Bérenger ?, me demande Ludi, mais tu es tout rouge ! Tu as chopé un coup de soleil. Je me lève de ma chaise, tourne le dos à ma cousine en relevant mon t-shirt jusqu'au épaule.

_ Tu es complètement cramé ! Heureusement que j'ai de la biafine, je vais t'en passer. Cette nuit là, il est près de cinq heures du matin quand je parviens enfin à trouver le sommeil car mon dos et l'arrière de mes cuisses me font atrocement souffrir. Je suis contraint de m'allonger sur le ventre, ce qui n'est pas ma position idéale pour tomber dans les bras de Morphée. Il est presque midi quand Thomas vient me réveiller en sautant pieds joints sur le canapé où j'avais installé mon campement.

_ Alors l'écrevisse ? Tu as bien dormi ? Il y a du café encore chaud dans la cuisine, sers-toi en un. Les cheveux ébouriffés, pieds nus, je sors une tasse du placard et me sers un café que je bois debout.

_ Tu ne t'assieds donc pas ?

_ Je ne peux pas Ludi, l'arrière de mes cuisses me brûle tellement que je n'ose me poser dessus. Aurais-tu de la chicorée ? Du maroilles et du pain ?

Toute la journée, je la passerai allongé sur le canapé, sur le ventre à scribouiller mon improbable scénario en prenant comme anecdote ce qui venait de m'arriver.

_ Je ne te propose pas de venir avec nous à la plage ?, me raille Ludi pendant que je cherche l'inspiration.

_ Non, je ne préfère pas aujourd'hui, je pense que ça ira mieux demain.

Au milieu de l'après-midi, le petit et sa mère ne sont pas encore rentrés qu'Alex revient prématurément de son travail. En poussant la porte il émet un ricanement sonore et me demande.

_ Alors, tu n'es pas parti faire bronzette avec les autres ?

_ Non, pour le moment, je longe les murs pour rester à l'ombre. Et toi ? Tu as fini ta journée ?

_ Oui, j'ai un rendez-vous qui s'est décommandé alors comme le vent est favorable, je pense que je vais en profiter pour aller faire un peu de kite-surf, tu connais ?

_ Pas vraiment non, j'ai déjà fait du char à voile sur la côte d'Opale mais le kite-surf, ça me dit rien.

_ En fait, il s'agît de tenir en équilibre sur une planche tractée par un cerf-volant.

_ Oh ! oui, je vois ! Tous les ans à Berck, il y a un championnat du monde de cerf-volant, tu devrais voir ça, c'est génial.

_ Il y avait autrefois le festival du film groslandais à Berck. Vous avez prévu quelque chose demain ?

_ Ta chère et tendre à un rendez-vous médical à Montpellier, j'en profiterai pour l'accompagner et visiter la ville.

_ Si ça te dit, je vais voir des clients à Sète et Nîmes après-demain, je peux t'y déposer si tu veux.

_ Oui, ça me tente bien. Allé, file t'éclater en kite et ne te fais pas emmener au large !

Le lendemain, j'accompagne en carette Ludi jusqu'à Montpellier et nous décidons qu'après sa visite chez le médecin, nous nous retrouverons Place de la Comédie. La Place de la Comédie n'est pas très différente de la Grand Place de Lille. On y trouve les même enseignes, l'incontournable fast-food aux couleurs rouge et jaune, les mêmes filles cachées sous leurs lunettes de soleil grandes comme des pare-brises, la ceinture Guess autour de la taille et un sac en papier Zara à la main. Même les punks à chien semblent avoir fait le voyage avec moi. La chaleur est écrasante, je cherche une terrasse ombragée pour me rafraîchir et je m'installe sous des parasols aux couleurs d'une célèbre chaîne de brasserie. Un pingouin s'approche de moi, un plateau posé sur la paume de la main droite.

_ Bonjour, Monsieur, qu'est ce que je peux vous servir ?, roucoule t'il.

_ Une Chimay blanche s'il vous plaît.

_ Désolé monsieur, nous avons uniquement de l'Heineken ou de la Loburg. C 'est tout ce que nous avons.

_ Il est indiqué sur votre façade que vous êtes la plus grande brasserie de tout Montpellier et vous n'avez que deux malheureuses mousses sur votre carte ?

Le garçon de café se tient devant moi et reste sans réponse, la bouche béante.

_ Servez-moi donc une Loburg.

Je tourne la tête à ma droite puis sur ma gauche et scrute les étudiants Montpelliérains qui se prélassent comme des couleuvres au soleil, aucun d'entre- eux n'a un verre de bière à la main. J'entame mon deuxième demi quand Ludi me rejoint avec Tho-tho.

_ Alors que penses-tu de Montpellier ?, me demande t'elle.

_ Ben c'est pas terrible, pour aller boire un verre, je préfère encore aller à la frontière Belge à Macquenoise chez Marianne, au moins là, ils ont du choix !

 

Dans la voiture commercial d'Alex, en route pour Sète, je me demande comment je vais pouvoir occuper ma matinée dans cette ville et aussi l'autre moitié de la journée à Nîmes. Peut importe, la curiosité prend le dessus et avec mon appareil photo en bandoulière, un peu de liquide dans les poches, je me sent prêt à flâner sans but précis et tomber sur quelques curiosités aux hasards des rues et ruelles empruntées. Alex me dépose près du port de Sète et me donne rendez-vous à cet endroit précis à midi pour revenir me chercher. Je me balade le long du port où se tenait il y a quelques semaines, un festival de joute sétoise. Les affiches à moitié déchirées, collées sur les lampadaires témoignent de ces festivités passées. Je m'éloigne un peu de la côte, tombe sur un square entouré d'arbres et j'encadre dans mon objectif une jolie fontaine dans laquelle se baigne une gigantesque pieuvre sculptée. A quelques mètres du square, j'explore un jardin botanique bien entretenu puis en redescendant vers le port en empruntant un autre chemin que celui que j'avais foulé à l'aller, je passe devant la maison natale de Georges Brassens. Je me souviens alors la photo en noir et blanc connue de tous et sur laquelle sont rassemblés autour d'une table ronde Le chanteur Sétois, Brel le Belge et Léo Ferré qui vécu les premières années de sa vie en Nouvelle Calédonie. En milieu de journée, nous mangeons avec Alex dans sa voiture, un hamburger acheté à un clown aux cheveux rouge, accompagné de frites surgelées que je ne peux tremper dans la Piccalilli ou encore la sauce biki puisque Ronald n'avait que de la mayonnaise et du ketchup à nous proposer.

Nous arrivons à Nîmes en début d'après-midi. Nous nous enfonçons dans le centre-ville et passons devant un stade délabré, plus vieux et moins bien entretenu que ne l'est le stade Léo Lagrange d'Hirson.

_ Ne me dis pas que les crocodiles Nîmois jouent au foot dans cette antiquité ? Ma remarque fait éclater de rire Alex.

_ Ben quoi ? En plus, ça ne doit pas être évident de circuler les soirs de match avec toutes ces voitures et ces feux rouges !

_ Ce n'est pas un stade boubourse ! Il s'agît bien d'une antiquité certes, n'as-tu jamais entendu parler des arènes de Nîmes ?

Un peu gêné par ma bévue je tente de rattraper le coup en expliquant à Alex que la bourde n'en était pas une mais qu'il s'agissait d'une blague et qu'il n'avait pas saisi mon sens de l'humour désopilant.

_ Ah Ah ! C'est ça ! Il y a également une arène à Palavas où se tiennent réguliérement des corridas au cas où tu voudrais en voir une.

_ Ah ça non ! On est pas des barbares en thièrache, voir des taureaux se faire massacrer, non merci !

_ Il n'y pas pas si longtemps de cela, il y avait une grande tradition de combats de coqs dans le Nord, le Pas de Calais et la Belgique. Allé, on se retrouve ici à dix-huit heures, bonne visite !

En descendant de voiture, je fais le tour des Arènes, passant devant la statue d'un torero puis je m'arrête regarder la vitrine d'une boucherie sur le trottoir d'en face. Après un rapide coup d'œil sur l'étalage, j'entre à l'intérieur. Un boucher, la blouse ensanglantée, un stylo derrière l'oreille sort de la chambre froide et pose les deux mains sur le comptoir faisant face à moi.

_ Bonjour jeune-homme, qu'est ce que je peux faire pour vous ?

_ Dites-moi, elles sont bonnes vos fricadelles ?

_ Mes quoi ?

_ Ben vos fricadelles.

_ je ne vois pas de quoi vous parlez.

_ Et bien si, les grosses saucisses à frire en vitrine.

_ C'est de la saucisse de taureau Monsieur, ce n'est pas du machin-truc, comment vous dites déjà ?

_ De la fricadelle. Tant pis, vous avez du cheval ?

_ On ne mange pas de cheval ici ! En Camargue, les chevaux, on s'en sert pour travailler. Maintenant, j'ai du boulot, fichez-moi le camp !

Je ne me fais pas attendre pour déguerpir avant que le boucher ne me transforme filet américain. A l'extérieur, je me dis que les commerçants ont ici des drôles de manières pour accueillir le client mais cela n'entame en rien mon enthousiasme pour découvrir cette citée. Il est facile de m'orienter puisque un peu partout, des panneaux indiquent où se trouvent les nombreux monuments romains, qui sont pour la plupart dans un état de conservation exceptionnel. je m'arrête dans un premier temps devant Le Castellum divisorium, un bassin circulaire datant du 1er siècle d'où partaient des tuyaux de plomb qui acheminaient l'eau vers les fontaines et différents quartiers antiques. Ensuite, je grimpe la rue pour arriver au sommet du Mont Cavalier, des perles de sueur sur le front, en suffocant, je contemple la tour Magne, édifice octogonal haut de trente-deux mètres. A la recherche d'un peu d'ombre, je redescend par les jardins de la fontaine, romantique jardin à la française où poussent de nombreux végétaux méditerranéens. Sous la protection de quelques arbres, des hommes d'un certains âge se disputent une partie de boules. Je regagne ensuite le centre-ville en passant devant la maison carrée, un temple romain qui jadis dominait le forum et enfin, en attendant Alex, je m'assoie à une terrasse face à l'amphithéâtre et déguste un verre de ma boisson favorite. Quand ce dernier vient me chercher et me demande mes impressions, je lui répond :

_ Nîmes de rien, cette ville est fort jolie !

Pour ma dernière journée dans le Sud, je profite que mes coups de soleil soient estompés, pour accompagner à la plage, Ludi et le petit Thomas. Sous mon t-shirt, je me suis badigeonné allégrement de crème solaire indice 50. Je me suis également protégé la cafetière en revêtant fièrement un bob publicitaire et contre les risques de déshydratation, je me suis prémuni en emportant avec moi une glacière pleine de canettes de bière. La plage n'est pas très jolie, les promoteurs immobiliers se sont donnés à cœur joie et se sont une multitude de bâtiments blancs qui se dressent face à la mer. Bien que le climat soit un peu plus chaud, je viendrai presque à regretter la tranquillité d'un site comme celui de Blangy. En fin d'après-midi, je me rend chez un caviste et achète quelques vins du Languedoc que je ramènerai chez moi, certains pourront peut être accompagner dans un parfait accord une ficelle picarde ou une salade au lard.

J'aurai voulu illustrer le récit de ces visites par quelques photos que j'avais prises pendant mes pérégrinations, malheureusement, de retour à Neuve-Maison, je fis une mauvaise manipulation informatique et tous mes clichés disparurent du blog où je les avais mis en ligne. En plus des photos du Sud -Est de la France, je perdis celles de mon séjour passé à Amsterdam ainsi que celles prisent dans les vignes lors de ma dernière campagne de vendange

              

 

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 16:59

   Cela fait quelques années maintenant que ma marraine ,axonaise de naissance, fait et défait ses cartons au grés des élections municipales  et s'installe avec mon oncle dans différentes communes de la région parisienne. Après avoir séjourné quelques années  à Hirson, elle partit s'installer tour à tour à Montreau dans la Seine et Marne que l'on s'amusait avec ma cousine à appeler " Montrou ". Ensuite, se fût le Vésinet et ses somptueuses demeures. A ce jour, voilà qu'elle vit à nouveau dans le 77, plus précisément à Nemours.

 

   La semaine dernière, elle vint passer quelques jours à Wimy afin d'aider ma grand-mère dans ses tâches ménagères, pendant que mon grand-père était hospitalisé à Reims pour une opération bénigne. Avant que je ne descende en Thiérache de Lille rendre visite à ma famille, je l'eus au téléphone.

   _ Alors ? Profites-tu de ton séjour à la campagne pour te décongestionner les poumons de tous ces gaz d'échappement ?

   _ Oh oui ! Je me rends chez ta grand-mère à vélo en empruntant l'axe vert jusqu'au niveau de l'ancienne gare de Wimy, puis je passe devant l'église fortifiée et le café qui fait face sans faire escale, même si en plein effort  j'ai la langue qui pend.

   _ C'est bien ça ! Un peu d'exercice n'a jamais fait de mal ! Et ce n'est pas en passant sous le viaduc d'Ohis que tu risqueras de te retrouver bloquée dans les bouchons n'est-ce pas ?

   _ Oui c'est sûr ! Mais pour l'exercice, je ne me contente pas de faire du vélo, j'ai repeint la porte du garage de ton grand-père, et j'ai aussi désherbé et nettoyé le petit jardin devant la maison.

   _ Aie ! J'espère que tu n'as pas fait de bêtise et arraché des plantes qu'il ne fallait pas arracher, tout en laissant la mauvaise herbe sur pied.

   _ Non, ne t'en fais pas, je sais jardiner tout de même.

   _ Et bien je me posai la question car on a pas pour habitude de s'occuper d'un potager en ville et tu devenues une vraie parisienne maintenant !

   _ Tu crois quoi ? Je suis née à Grand-Rosoy et j'ai grandi ici, à Wimy au milieu des vaches. Je suis une fille de la campagne moi Monsieur, pas une pimbêche du XVIème  !

   _ D'accord, je te fait confiance et je te laisse à ta binette, à samedi !

 

   Le samedi, je descendis chez mes parents en voiture par une belle journée ensoleillée. J'aperçus en traversant le bois du Nouvion un jeune chevreuil qui broutait l'herbe aux bords d'un fossé. J'étais presque à sa hauteur quand celui-ci se volatilisa d'un saut, dans les bois.

    Au moment de l'apéritif, je relatai ce que j'aperçu plus tôt dans l'après-midi quand ma marraine m'interrompit pour me faire part qu'elle aussi, avait fait une rencontre des plus inattendue avec la faune locale :

   _ J'étais en vélo sur l'ancienne voie de chemin de fer. Je revenai de Wimy quand en arrivant à Ohis, je tombai nez à nez avec un aigle qui c'est envolé devant moi.

   Mon oncle, mon père, ma cousine, ma grand-mère, Stéf et moi-même qui fûmes tous auditeurs de l'abracadabrantesque histoire de ma marraine, nous répondîmes comme un seul homme :

   _ Quoi ? Tu as vu un aigle ici en Thiérache ?

   _ Parfaitement, fit-elle avant d'enfourner une part de tarte au maroilles.

   _ Le cidre fermier de notre voisin te rend bavarde comme une pie, mais tu dis n'importe quoi Chanchan !

   _ Mais je vous le jure, il était grand comme ça !, dit-elle en écartant les bras pour mesurer une envergure d'environ un mètre.

   _ C'est impossible ! Même si nous vivons dans une région vallonnée, il n'y a pas dans le coin de falaise suffisamment haute et escarpée pour qu'un aigle puisse y nicher. Il s'agissait probablement d'une buse.

   _ Une quoi ? Je l'ai entendu, il avait un cri strident comme un aigle !

   _ Une buse bécasse ! Avait-elle des cheveux blonds et portait-elle un tailleur Cartier ?

   _ Bien sûr que non, vous me mettez en boîte là !

   _ Pas du tout, si elle s'était présentée dans un tél accoutrement, on aurait pu dire qu'il s'agissait d'une buse francilienne, il paraît que l'on en a vu une rodée du côté de nos verdoyantes pâtures ces derniers temps. Mais si elle avait une robe plutôt fauve et unie, sans mèche blonde, alors il s'agissait surement d'une buse commune. Elles pullulent dans le secteur !

 

   Pour conclure, je voudrais lancer un appel à nos amis chasseurs : Même si elles sont moins prestigieuses que les aigles, même si elles ne figurent sur aucun blason, ne tirez-pas sur une buse ! Rappelons que ce rapace est un animal protégé contrairement à la bécasse mais ça, ce sont d'autres comtes...

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 11:28

Il est 17h30 et je viens de répondre au dernier appel de la journée. Le standard téléphonique est maintenant fermé, je range mes affaires, éteint mon pc et quitte mon bureau dans la précipitation, sans oublier de prendre la recette de la pâte à crêpe qui restait pendue à mon imprimante. La nuit est déjà tombée, ce qui est normal à cette époque de l'année mais  Il me reste peu de temps avant de trouver un magasin de déguisement. Sand m'a dit que je pouvais en trouver un rue Gambetta. Je prends le métro et descends à la station qui porte le même nom que le boulevard en question. Je traverse la rue commerçante de long en large comme le font ce mardi les enfants revêtus pour certains d'une cape de Superman, d'un costume de Batman pour les autres ou encore d'une robe de princesse pour les petites filles. Je me souviens lorsque j'étais à l'école primaire de mon village, je défilai moi aussi en tenu de judoka avec mes camardes de classe accompagnés de notre institutrice et nous soutirions des bonbons aux personnes âgées qui attendaient derrière leur porte, un sachet de sucrerie à la main, que nous venions rompre leur solitude quelques instants. Je ne trouve pas le magasin que je recherche. Un gosse avec des fausses dents de vampire m'interpelle et me demande des bonbons, je lui réponds que je n'ai pas le temps car je doit trouver se fichu accoutrement au plus vite. Je me souvient alors qu'il existe un autre magasin de déguisement à Lomme. Je saute à nouveau dans le métro sans perdre de temps et je trouve les portes de la boutique encore ouvertes lorsque je me présente devant.

_ Bonjour Monsieur, que puis-je faire pour vous ?

_ Bonjour Madame, je cherche deux belles moustaches bien broussailleuses.

Jules n'en sait encore rien mais il devra lui aussi en porter une.

_ Voici les modèles que j'ai, il y a celle d'Astérix....

_ Non, je ne souhaite pas de moustache blonde mais une brune.

_ D'accord, j'ai aussi ce modèle, bien entretenue à la façon des magiciens.

_ Non, elle est trop fine. J'en veut une épaisse.

_ Vous accompagnez ce soir votre enfant à défiler pour mardi-gras ?

_ Non, je n'ai pas d'enfant.

_ Alors vous vous rendez à une soirée costumée ?

_ Non plus, c'est une blague que je souhaite faire à un ami, demain nous partons tous les deux au Portugal,  j'aimerai donc que l'on puisse se fondre  là bas dans la  masse comme des autochtones. Je pense que ces deux modèles sont au poil !

Mon explication fit beaucoup rire la vendeuse de la boutique.

_ ça tombe plutôt bien car j'ai un petit cadeau à vous offrir. Tenez, voici un porte- lame de rasoir qui a la forme d'un corps de femme.

_ Merci, c'est gentil. Vous savez que sur la péninsule ibérique, le rasoir est le cadeau qui est le plus offert pendant la fête des mères ?

_ Ah ah ! Elle est bien bonne celle-là ! En tout cas, passez de bonnes vacances monsieur !

Partager cet article
Repost0
30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 16:29
Album - Montreal
Album - Montreal
Album - Montreal
Album - Montreal
Album - Montreal
Album - Montreal
Album - Montreal
Album - Montreal
Album - Montreal
Album - Montreal
Album - Montreal
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Les carnets de Bér.
  • : Cela pourra peute être vous paraitre un peu brouillon mais vous trouverez un peu de tout sur mon blog : des impressions de voyages, chroniques de concert, missives contre des organismes incompétants, à vous de voir ce qui vous interpelle le plus
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Liens