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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 11:11

   Nous étions un jeudi de novembre et pourtant ce soir là, je ne me rendis pas comme à l'accoutumerà ma saoulerie hebdomadaire rue de la soif à Lille car j'étais invité avec mon colocataire Miguel à une raclette party chez Ariane, une amie.

   Ariane habitait à une station de métro de la maison. Avant que nous nous rendîmes chez elle, nous eûmes laissé un double des clés à deux amis Lulu et Dj Cleaner qui voulaient passer la soirée dans les bars de Lille. Comme ils venaient d'assez loin, ils étaient plus raisonnable qu'ils squattèrent nos canapés à leur retour. 

    Nous arrivâmes les derniers chez Ariane. Nous enlevâmes nos vestes et saluâmes quelques amis qui étaient eux-aussi invités après quoi, nous nous asseyâmes sur le canapé, en face d'une bouteille de cinq litres de whisky que les parents d'Ariane avaient ramené d'Espagne.

_ Servez-vous les mecs, nous fît Ariane qui était occupée à préparer des toasts et des petits fours pour l'apéritif.

_ D'accord, tu sais bien qu'il faut pas nous le dire deux fois !

_ Profite donc pour m'en servir un autre, me dit Choy qui se tenait à ma gauche en tendant son verre.

_ Celle-ci, ça m'étonnerai qu'on la finisse ce soir, s'exclama Miguel.

_ J'espère bien !, répondit Ariane de sa cuisine, tiens Ber, veux-tu bien déboucher les trois bouteilles de vin posées sur la table qu'elles décantent un peu ?

   Lorsque le vin fût suffisamment aéré et que la bonbonne d'Espagne perdit un cinquième de sa contenance, nous passâmes à table. Chacun se régalait et  mangeait plus qu'à sa fin. La charcuterie et le fromage salés asséchèrent nos gorges et le vin commençaient à manquer, alors nous ouvrîmes une autre bouteille. Quand le repas fût terminé, nous nous appuyâmes sur le dossier de notre chaise en tendant les jambes avec l'envie de déboutonner notre jean.

_ Et si nous faisions un poker ?, nous demanda Ariane.

_ C'est qu'il déjà presque minuit et demain je travail, répondis-je.

_ On fera vite ! En plus, si l'on fait un poker, je vous prépare illico des irish coffees !

_ Puisque tu nous prends par les sentiments... Sors donc le tapis et les jetons que je prépare la table.

DSCN1436

  La partie de poker s'éternisa et chacun du à son tour préparer des irish coffees pour la table afin que nous restâmes éveillés. A quatre heures du matin, nous nous résolûmes à rentrer nous coucher car certains dont je faisai parti, travaillaient le lendemain. Nous nous retrouvâmes dans la rue Miguel et moi résolus à regagner notre domicile à pied puisque plus un seul métro ne passait. Nous déambulâmes joyeusement avec l'excitation que peut provoquer le détonant mélange dui café associé à du J&B. Nous nous trouvâmes à hauteur de la gare de Lomme quand je m'aperçus que certaines voitures garées le long du trottoir n'étaient pas fermées à clé.

_ Regarde Miguel !, fis-je en ouvrant une portière au hasard, les gens n'ont vraiment pas peur de se faire piquer leur bagnole !

Pour toute réponse, Miguel me regarda en se grattant le somment du crâne et en faisant la moue, les yeux dans le vague. Puis, il me tourna le dos et se mit à trottiner, se grattant désormais les aisselles des deux côtés en poussant des cris de babouins. Je le suivis en trottinant moi aussi en jetant un oeil sur les loquets des portes des voitures.Dès que j'en voyai un relevé, j'ouvrai la portière et la reclaquai aussitôt.

_ En voici une deuxième, une autre, encore une !

Miguel continau son imitation primitive, cette fois-ci en tapant dans ses mains, pas comme on applaudi mais de haut en bas. Je lui répondis alors par une réplique culte que j'avais apprise en regardant la guerre du feu :

_ Ouh ! Ouh ! Ouh ! Ah ! Ah !

Miguel qui était rougeot comme un curé de campagne me compris et me répondit par d'autres onomatopées tout en sautillant. Nous poursuivîmes notre route toujours sans crainte d'être observé par quiconque, pas même par Dian FOSSEY. Tout à coup, le liquide contenu dans mon estomac, se fit sentir de tout son poids et c'est au moment même où je dégobillai qu'une voiture banalisée de la BAC fît halte à notre niveau.  La vitre côté passager se baissa l'homme des bois qui m'accompagnait salua les deux flics à la manière d'un première classe qui salue son capitaine. Entre deux jets de bile, j'entendis un des agent en civile  dire à Miguel qu'ils nous avaient vu ouvrir des voitures. Alors Miguel leur expliqua que nous avions bu plus que de raison, que nous n'avions rien fait de bien méchant et que d'ailleurs, s'ils  nous avaient suivi depuis le début, ils ont du remarquer que nous n'avions même pas regarder ce qu'il se trouvait à l'intérieure des automobiles. Les deux policiers qui devaient craindre que je salisse leur banquette en restèrent là.

_ Bonne soirée et soyez prudents, nous conseillèrent-ils.

En arrivant à la maison, notre hilarité était décuplée par l'épisode de la bac. Lulu et DJ Ceaner dormaient paisiblement sur la canapé. Nous nous ruâmes sur eux en poussant des cris provenant du fin fond de la jungle. Ils se réveillèrent en sursaut effarés devant le spectacle que l'on produisait. Il était visible qu'ils ne comprenaient pas vraiment ce qu'il se passait.

   Le lendemain, quand je me réveillai, il était déjà plus de midi. Je n'avais ni entendu mon réveil sonner, ni les tentatives de Lulu pour me secouer du lit, pas même les appels sur mon portable que m'avaient passé mes collègues qui s'inquiétaient de mon absence au bureau. Je finis par me présenter devant ma patronne aux alentours de 14 heures. Jouant la carte de la franchise, je balbutiai un sandwich de thon à la main que je n'avais pas entendu mon réveil et que je n'avais pas d'autre excuse. Elle me répondit d'une façon tout à fait maternelle :

_ Ben on s'inquiétait, on pensait que tu avais eu un accident. Bon, il vaut mieuxça. Va donc t'asseoir.

Mes collègues et moi-même fûmes surpris d'une réaction aussi clémente et je pris donc mon poste en me faisant le plus discret possible.

Après une courte journée de travail je rentrai à la maison. Miguel venait de se lever.

_ Alors King Kong, ça va ?

_ Pffff ! Je ne sais plus ce que j'ai fait hier mais j'ai horriblement mal au crâne.

_ Mmmm, tu as sûrement du tomber en glissant sur une peau de banane ! 

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 20:31
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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 16:31

  Avec des entreprises comme Damart, La redoute ou encore les trois suisses implantées dans la région, la vpc occupe une place prépondérante en terme d'emploi dans le département du Nord. A qui n'a t'on jamais proposé un poste de téléconseiller lorsque votre diplôme en poche, vous faisiez le tour des boîtes d'intérim de la région lilloise ? C'est ainsi qu'à commencé ma carrière dans la métropole, après que j'eus quitté ma campagne natale et mon premier travail de collaborateur d'agence en assurance.

  Ce type de travail est ce que je qualifierai  " d'alimentaire ", c'est à dire peu pationnant et mal payé. Heureusement la bonne humeur règne souvent sur les plateaux ce qui vous fait oublier le stress que vous vivez lorsque vous devez répondre à une centaine d'appels par jour. Au bout de quelques temps, vous êtes tellement abasourdi par les sonneries incessantes du téléphone que vous en venez à dire " allo " quand votre réveil matin se met à sonner.

 

Le club des créateurs de beauté

   Vendre des produits comsétiques n'est pas une mince affaire lorsque vous êtes un homme, bien que j'en connaisse certains qui habitent dans le vieux Lille à qui ça ne poserait aucun problème. Nous n'étions que trois représentants de la gente masculine sur une quarantaine de salariés mais cela ne nous empéchait pas de nous amuser notamment grâce à certains appels loufoques que nous recevions, dont voici un bref florilège   :

 

Quand les mamies se prennent pour des bimbos.

_ Dring, dring !

_ Club des créateurs de beauté bonjour.

_ Tiens un homme, c'est rare ! Enfin voilà, j'ai besoin d'un conseil.

_ Je vous écoute.

_ Et bien, j'ai soixante-quinze ans, les cheveux rouge, les lèvres pulpeuses et j'aimerai savoir quel type de maquillage pourrai me convenir ?

Je désirai ardemment lui dire : " A votre âge, on ne peut plus rien faire pour vous Madame, d'autant plus que vous m'avez tout l'air de ressembler à une vieille sorcière. " Au lieu de cela, j'ouvris le catalogue à une page au hasard : " Ecoutez Madame, je ne saurai que trop vous conseiller le b. glossy stick à effet loupe 3d couleur Rouge fidélity page 15 de votre catalogue, et avec ça j'utiliserai pour vos yeux.... de quelle couleur sont-ils déjà ?

_ Et bien ils sont jaunes.

_ Mmmm... voyons, fis-je semblant d'hésiter, ce qui vous conviendrait c'est un mascara volum'up king size couleur prune page 16  de votre catalogue.

_ Vous êtes sûr ?

_ Certain Madame ! Et vous avez là, l'avis d'un homme !

_ Très bien, alors je les prends tous les deux.

_ Vous avez fait un excellent choix Madame et vous ne le regretterez pas. Bonne fin de journée Madame, au revoir !

 

Quand David Beckham fait des émules.

_ Dring, dring !

_ Club des créateurs de beauté bonjour.

_ Oh ! Un homme ! Dites-moi, c'est pas courant !

_ Oui Monsieur, c'est ce que l'on me dit souvent, mais un homme qui commande du maquillage non-plus. C'est pour votre petite amie ? Votre maman ?

_ Non, c'est pour moi-même et mon petit- copain.

_ Euh... Mmmm... ( me raclant la gorge ) C'est bien ! Vous allez faire un heureux !

_ Wahou ! Vous avez une belle voix au téléphone ! Vous êtes basés à Villeneuve d'Ascq c'est ça ? Moi, j'habite le vieux- Lille, c'est pas loin !

_ B....basés ? ( Je crus un instant comprendre autre chose ) non, non Monsieur, nous sommes sur Paris, je saisis un bon de commande qui était à portée de main, 10 Rue de la paix 75002 à Paris, voilà !

Notez Mesdames et Messieurs ( j'allai oublier Messieurs ! ) que l'adresse à Paris que vous trouvez sur votre bon de commande n'est qu'un leurre. Il s'agit d'une boîte postale destinée à donner du prestige à la société car toutes vos commandes seront réacheminées à Villeneuve d'Ascq.

_ Ah ! Pourtant j'ai une amie qui travaille chez-vous et c'est à Villeneuve d'Ascq. C'est dommage ! Vous-êtes sûr que...

_ Allo ? Monsieur, je ne vous entends plus ! Bip...Bip...Bip...

 

Quand le monde est petit.

_ Dring, dring !

_ Club des créateurs de beauté bonjour.

_ Oui bonjour Monsieur, je souhaiterai passer commande.

La voix m'est familière, j'osculte sur la fiche client qui apparait sur mon écran.

_ Comment ça va Sophie ?

_ C'est qui ?

_ C'est Bérenger, nous étions en BTS ensemble.

_ Merce ! Qu'est- ce que tu fou là ?

_ Ben je prends des commandes comme tu peux le constater. Et toi ? Qu'est-ce tu deviens ?

_ On a démènagé sur Laon avec mon ami. Ben ça alors ! Quand je vais dire à Bastien et toute la bande que tu vends du maquillage par correspondance, ils vont bien rigoler !

_ Ne dis rien s'il te plaît et je te filerai un tuyau pour que tu reçoives un deuxième colis à l'identique de ta commande gratuitement.

_ Ah ! Je veut bien, je ne dirai rien alors...

 

Quand on vous pose des questions trop techniques.

_ Dring, dring !

_ Club des créateurs de beauté bonjour.

_ Bonjour, ah ! Tiens, un...

_ Un homme c'est pas courant, oui je sais.

_ Voilà monsieur, j'aimerai savoir Monsieur quelle est la différence entre un effet redensifiant, un effet repulpant et un effet régènèrant;

Ne connaissant pas la réponse, je feint ne pas avoir entendu la question : " Excusez-moi Madame, il y avait de la friture sur la ligne. Vous pouvez répèter ? ", pendant que la cliente reformulait sa question, j'otai mon casque pour m'adresser à une collègue à ma droite : " Hep ! Céline !

_ Oui.

_ Tu connais la différence entre un effet redensifiant, un effet repulpant et un effet régènèrant ?

_ Je sais pas, je me maquille pas.

_ C'est pas grave, je vais improviser.

Je repris alors la communication.

_ Ecoutez Madame, c'est bien simple, une crème à effet redensifiant, redensifie votre peau tandis qu'une crème repulpante la repulpe et par ce fait, une crème régénérante, la régénére.

_ Ah ! C'est bien ce que je me disais aussi ! Bon et bien, je consulte le catalogue et vous rappel pour passer commande.

_ C'est ça Madame, au revoir et à très bientôt !

 

Numéricable

  Faire de la hotline pour numéricable est facile. Après une brève formation où l'on vous apprend comment brancher un décodeur vous voilà lancé sur le terrain. Si le problème persiste et, est autre, il vous suffit d'envoyer un technicien au domicile des abonnés. Le seul problème, c'est le nombre important d'appels que nous avions. Numéricable a fait de gros progrès depuis :

 

_ Dring, dring !

_ Numéricable bonjour.

_ Bonjour Monsieur, je vous appel car depuis hier, j'ai des problèmes de réception.

_ Très bien Monsieur, avez-vous vérifé que votre démodulateur est bien branché ?

_ Mais bien sûr, vous me prenez pour une buse où quoi ?

_ Donc le voyant vert est allumé en ce moment ?

_ Oui, et il s'affiche à l'écran problème de réception. ça fait la troisème fois que ça se produit et avec ça, je n'ai pas pu regarder mon boulard sur XXL moi !

_ En effet, c'est embêtant. Je vais contacter un de nos technicien qui va prendre rendez-vous avec vous !

_ Non ! Ce que je veut, c'est que vous rétablissiez la connexion maintenant où je vais venir retourner vos bureaux à votre agence.

_ ça sert à rien de vous énerver Monsieur, d'autant plus que vous n'appelez pas votre agence de Limoges là, vous êtes sur une plateforme téléphonique à Villeneuve-d'Ascq.

_ Alors ? Vous me rétablissez la connexion ou je viens foutre le bordel ? Je vous prèviens, j'ai une batte de baseball !

_ Monsieur, puisque je vous dit que vous n'appelez pas à Limoges !

_ Ah ! Vous voulez rien entendre ? J'arrive ! Bip... Bip...Bip..

 

_ Dring, dring !

_ Numéricable bonjour.

_ Bonjour Monsieur, ici Marcel LADENREE, 3 chemin des oisillons à LEPLOUANEC.

_ Vous appelez pour la valise RTL monsieur ? C'est pas à ce numéro !

_ Comment ? Je n'entends pas très bien vous savez à mon grand âge.

_ Qu'est ce qui vous amène Monsieur ?

_ Et bien, un monsieur vient de me livrer votre... comment ça s'appel déjà ce machin ? Ah oui ! Magnétoscope. Et je n'arrive pas à la faire fonctionner, je ne vois pas où l'on met les cassettes.

_ Ce n'est pas un magnétoscope Monsieur, mais un démodulateur !

_ Un démoule à quoi ? M'enfin je vois pas le trou pour mettre la cassette, j'ai pourtant mis mes lunettes.

_ Un dé-mo-du-la-teur ! Vous n'auriez pas un voisin ou un proche qui pourrait vous expliquer comment ça fonctionne ? Car au téléphone, ça me parait un peu compliqué.

_ Ben j'ai mon fils qui doit passer me rendre visite ce weekend, il est gentil vous savez.

_ Et bien, attendez la venue de votre fils Monsieur, il vous expliquera mieux que moi car là, je ne peut rien faire pour vous.

_ Ah ! Merci Monsieur, vous êtes bien aimable ! Au revoir !

_ Au revoir Monsieur.

_ Au revoir. Je raccroche hein ?

_ Oui, c'est ça ! Raccrochez !

 

_ Dring, dring ! ( dernier appel avant la fin de la journée )

_ Je pète un cable bonjour !

Une voix fèminine, suave et envoûtante se présente :

_ Bonjour jeunhomme. Je suis Clara, 90-60-90.

_ Heu... Bonjour Clara. Quel bon vent vous amène ?

_ Ecoutez, ça fait du bien d'entendre la voix d'un homme, je suis sur que vous êtes grand, bronzé et blond.

_ Moui, c'est à peu près ça. Ecoutez, des gens attendent de l'autre côté du standard alors si on pouvait en venir aux faits.

_ Et bien voilà, depuis hier, je ne reçois plus vos programmes. De ce fait, je n'ai pas pu regrader le porno qui était diffuser à minuit. Vous regardez des pornos vous ?

A ce moment là, je me sentis rougir comme une pivoine, attirant l'attention d'une collègue à ma droite qui voyait bien que quelque chose me génait.

_ Heu.. Et bien non Madame, je ne suis moi-même pas abonné.

_ Comme c'est dommage ! Moi j'aime bien regarder des pornos, ça me donne ensuite des idées avec mon mari.

_ Ah ! Le petit veinard ! Bon, votre démodulateur est-il branché ?

_ Oh mon dieu ! C'est vrai ! Hier soir, j'ai pris les cables pour attacher mon mari au lit. D'ailleurs ils doivent toujours y être et mon mari aussi ! J'espère qu'ils ne diront rien à son boulot.

_ Et voilà Madame, le problème est réglé !

_ Ah vous, on peut dire que vous êtes un pro du bidouillage, dommage que vous n'intervenez pas à domicile, on aurait peut être pu faire un truc à trois avec mon mari !

_ Heu... Oui, c'est vraiment dommage ! En tout cas, vous pourrez regarder vos programmes préfèrés ce soir et peut être que vous penserez à moi ?

_ Sans aucun doute, au revoir choupinou !

_ Au revoir Madame.

 

  Depuis, j'ai changé de travail et je ne prends désormais des appels que très rarement. Mais interlocuteurs sont des courtiers en assurance, des professionnels, avec parfois leur mauvaise foie, leur air autin mais ça, c'est une autre histoire..

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 11:08

   Shut !

  

   C'est à l'encre magique que devrait être écrit cet article et s'il existait des imprimantes à jet de citron, nul doute que j'en utiliserai pour impression car bien heureux sont ceux qui sont parvenus à s'échapper de la prison de Wicklow !

   Ce qui est étonnant, c'est qu'il fallut payer pour y entrer. La caisse se trouve juste à gauche à l'entrée, tenue par une vieille dame avec un étrange costume de l'époque victorienne...

    Une fois votre sésame en poche, vous passez sans somation en salle d'attente. C'est en quelques sortes un sas de décompression entre le la liberté et la privation pour les fraîchement condamnés.

   L'attente n'est jamais longue avant qu'un geôlier ne vous prenne en charge et tente de vous intimider.

_ You're a spy !, me dit-il l'oeil mi-clos, le sourcil gauche en l'air, tout près de toucher les rebords de son chapeau haut de forme.

_ I'm not a spy, répondis-je, i have nothing to say !

_ YOU- ARE-A-SPY !, m'accusa t-il à nouveau, toujours l'oeil superbe, en insistant sur chaque syllabe.

Notre guide qui était à la fois comédien et maton, avait visiblement fait un retour vers le passé et me prenait pour un espion de Napoléon.

_ You will be hung !, me menaça t-il avant de m'inviter à le suivre jusqu'à se que nous franchisâmes une grille qu'il referma derrière nous,You can try to open, it's im-po-ssible !

J'essayai de l'ouvrir et je du me rendre à l'évidence que j'étais fait comme un rat. On me conduisit jusqu'à un cachot collectif.

Wicklow jail

_ Do you know why they are here ?, me demanda t-il en désignant du doigt des personnages de cire.

_ No.

_ How many glass have you drink ?

_ I drink five pints per day sir.

_ Oh !, s'exclama t-il en balayant sa main droite devant son visage d'un air rassurant, comme pour me dire que ce n'était pas vraiment grave, puis montrant une figurine allongée dans la paille : " he had drunk ten pints ! "

_ And do you know why this woman was arrested ?

Je n'en avait aucune idée.

_ Because she's heu... what's the french for....Puis en français : le plus vieux métier du monde !

_ Ah ! I have understood ! She's une tailleuse de p... pierre !

_ No ! She's a prostitute and this child here is a pick-pocket. 

Instinctivement je palpai mes poches et me rassurai que ma carte bancaire était toujours là, bien qu'elle ne me serait d'aucune utilité sur la potence.

_ They are here during five days without toilet. Follow- me !, m'ordonna t-il.

Nous arrivâmes dans une cellule meublée d'un tableau noir et d'un pupitre.

_ Sit down now !

Je m'installai sur le pupitre a côté d'une petite fille.

_ How many font deux plus deux ?, m'interrogea t-il en franglais, pointant avec sa canne l'opération écrite à la craie blanche.

_ It's easy, 4 !

_ You speak french therefore YOU-ARE-A-SPY !

Voilà que ça lui reprenait et de façon tout à fait arbitraire, il avait scellé mon sort.

_ I will be sympathetic with you. If you don't want to be hung, you will go to Australia.

_ Australia ! It's a very nice trip ! Thank you so much !

_ Noooooo ! It's a dangerous country, with snakes, sharks and what else...

_ Kangaroo !

_ You think i'm joking but it's not funny to go in Australia, you will be a slave and you will work hard until your death !

   A partir de là, il m'emmena au mitard. Je me retrouvai entre quatre murs dans l'obscurité la plus totale. J'allai jusqu'à la porte en tâtonnant et par miracle elle était ouverte. Ce vieux fou avait oublié de la fermer à clé. Je sortis de ma cage et j'ouvris toutes les autres cellules en invitant mes compatriotes français mais aussi les indépendantistes irlandais à se sauver avec moi. Aucune des poupées de cire ne broncha. Figées là, certaines depuis deux siècles, elles semblaient dénuées de tout réflexe. Je n'insistai pas, je n'avais pas de temps à perdre. Je montai les escaliers quatre à quatre et quand je fus au premier étage, j'entendis un bruit de pas. Je me cachai derrière une colonne de pierre et j'aperçus le gardien qui accompagnait un groupe de touristes anglais pour un aller simple vers la captivité. Une fois qu'il s'était débarrassé d'eux, il prit une porte réservée au personnel de l'établissement pénitencier. J'en profitai alors pour trouver la sortie.

 

   Une fois que je vis la lumière du jour apparaitre, je me mis à courir à toute vitesse sans me retourner jusqu'à épuisement, oubliant même de ramener mon audio-guide à la boutique de souvenir.

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 11:31
De Gauche à droite : Trinity College, Guiness, Crocke park....
De Gauche à droite : Trinity College, Guiness, Crocke park....
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De Gauche à droite : Trinity College, Guiness, Crocke park....
De Gauche à droite : Trinity College, Guiness, Crocke park....

De Gauche à droite : Trinity College, Guiness, Crocke park....

The Crocke PARK.

Diffusés sur les écrans de nombreux pubs de Temple Bar, vous avez certainement dû vous demander quels étaient ces sports étranges dans lesquels les joueurs shootent dans un but de foot garder par un goal ou au dessus de le barre transversale comme l’on transforme un essai au rugby ? Des parties disputées dans lesquelles les équipent jouent au pied, puis se mettent à dribbler en faisant rebondir le ballon comme au basket ? Des matchs où les participants rentrent avec une batte sur un terrain de football ? Dans tous les cas, il s’agit de sports gaéliques. Pour que le hurling ou le football gaélique n’aient plus aucun secret pour vous, allez-donc visiter la magnifique enceinte de The Crocke Parck afin d’y découvrir les règles et les légendes qui ont fait ces sports. La visite se fait exclusivement en anglais avec un accent irlandais à couper au couteau. Il est pas toujours simple de comprendre le guide mais lorsqu'il me demanda "Where are you from ?, j'étais un peu honteux d'avouer que je venais de France car quelques semaines auparavant, nos bleus éliminaient l'Irlande  en barrage des qualification pour la coupe du monde 2010 qui devait se dérouler en Afrique du Sud. Et ce, de manière fort disgracieuse lorsque Thierry Henry contrôlait volontairement de la main le ballon dans la surface adverse avant de délivrer une passe décisif pour Williamn Gallas à quelques secondes du terme de la rencontre. Mon guide ne fit preuve d'aucune rancoeur pour le peuple de tricheurs que je représentais et m'adressa une tape amicale dans le dos en me désignant comme "a Good Guy".

 

 

The Celt.

Aller boire une pinte à dans le quartier de Temple Bar est peut-être le meilleur moyen de fréquenter les pubs sans y rencontrer un irlandais. Ici, les touristes de toutes nationalité pullulent et le prix de la Guiness est sensiblement plus élevé que dans les pubs typiques. Préférez un pub plus éloigné de cet endroit, Dublin en regorge comme The Celt où je choisis d'y établir mon QG. Là bas, on y sert de la Guiness en pression mais aussi du cidre et à manger. Tous les soirs, des petits groupes locaux reprenaient des classiques de la pop irlandaise, du U2, du Cramberries et évidemment, les Pogues.

Molly Malone. 

 Hymne officieux de la ville de Dublin, Molly Malone était selon la légende une poissonnière ambulante d'une très grande beauté que toute la ville adorait et qui fût fauché dans sa jeunesse par une fièvre. On dit que le touriste qui parvient à chanter en entier la chanson de Molly Malone dans un pub, se verra offrir une pinte. Si vous désirez vous entraîner, en voici les couplets :

« In Dublin's fair city,
where the girls are so pretty,
I first set my eyes on sweet Molly Malone,
As she wheeled her wheel-barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, "Cockles and mussels, alive alive oh!"

Chorus :
"Alive-a-live-oh,
Alive-a-live-oh",
Crying "Cockles and mussels, alive alive oh".

She was a fishmonger,
But sure 'twas no wonder,
For so were her father and mother before,
And they each wheeled their barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, "Cockles and mussels, alive, alive oh!"

(chorus)

She died of a fever,
And no one could save her,
And that was the end of sweet Molly Malone.
But her ghost wheels her barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, "Cockles and mussels, alive, alive oh!"

Le musée des écrivains.

Bien que les légendes celtes soient de tradition orale, l'Irlande n'en demeure pas moins une terre fertile en romanciers, poètes et nouvellistes. De Bram Stoker revisitant le mythe du vampire tél que nous l'imaginons aujourd'hui dans Dracula, à James Joyce couchant sur papier le Portrait de l"artiste en jeune homme, en voyageant comme Gulliver à LIlliput selon le récit de Jonathan Swift... Le musée des écrivains à Dublin vous plongent dans les pages de ces oeuvres qui ne vous sont pas tout à fait inconnues.Statue de James Joyce.

The Guiness Store House.

Entre visiter The Jameson Distillery Bow ST et le Guinness Store House, il fallut faire un choix cornélien.

   Puisque je m’accrochais à ses pompes dès que j’entrais dans un pub, je décidai de rendre visite à la belle brune.

   Devant le Guinness Storehouse, une calèche marquait l’arrêt au pied d’une publicité  pour la célèbre bière, comme une formule 1 à sec s’arrêterait au stand de son écurie.

   La visite nous expliquait les procédés de fabrication du délicieux elixyr étape par étape mais ce qui importait le plus les touristes, c’est la pinte offerte à la fin, au sommet d’une tour panoramique.

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 11:12
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Tedeghem, La table du Minotier et moulin à vent.
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Montreuil sur Mer ville fleurie, les remparts, fortifications, la Citadelle, petit pont de briques...
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Le portel, la plage, Le Fort d'Alprech, Le Cap d'Alprech, le Fort de l'Heurt.
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Chtilà Cola, Maroilles, Brasserie l'endroit à Lille,
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Rieulay : base de loisir, le lac, terrile des Argales, zone de baignade, ponton.
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Lille à l'heure du championnat d'Europe des nations de basketball 2015 avec le village basket place de la république, le trophé remporté par léquipe de France lors de l'édition 2013, Le stade Pierre Mauroy avant la demi-finale Lituanie / Serbie.
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Le jardin des géants à Lille.
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Lille 3000, "Renaissance". Les installations de la rue Faidherbe.¨Parade d'ouverture le 26/09/2015.
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Urbex, Friche SNCF, seringues usagées, usine désafectée
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Le parc des poussins de la citadelle, c’est plein de manèges tout choupinous pour nous les pitchouns. A l’entrée, on peut faire du toboggan sur le dos de girafes. Puis y a des petits trains qui font « Tchou Tchou », un moulin avec de grandes hélices, des avions et un trampoline pour aller tout « La Haut », La haut comme dans le dessin animé de Disney. Y a aussi un manège avec des dadas. Môman m’a dit que le manège avec les « cheval » ça s’appel un « Cadet Roussel », enfin me souviens plus très bien du nom… Les auto-tamponneuses, j’ai pas le droit d’y aller parce que je suis trop petit, j’ai pas encore le permis de conduire. Pour le goûter, y a plein de bonnes choses à manger : des croustillons hollandais meilleurs que les épinards que je déteste plus que tout, et de la barbe à papa collante, sucrée comme les bisous de ma fiancée. J’aime pô quand ma fiancée m’appelle « ma paume d’amour » devant mes copains. Après, ils se moquent de moi en faisant des « bis coco l’haricot heuuuuuuu ! ». Aujourd’hui, c’est lundi on a école et les manèges du parc des Poussins de la citadelle sont fermés. Vraiment le lundi, c’est « crop, crop, crop, pourrite ! »

Coucher de soleil à Boulogne sur mer et les fresques réalisées par Young Jarus et .David Walker.
Coucher de soleil à Boulogne sur mer et les fresques réalisées par Young Jarus et .David Walker.
Coucher de soleil à Boulogne sur mer et les fresques réalisées par Young Jarus et .David Walker.

Coucher de soleil à Boulogne sur mer et les fresques réalisées par Young Jarus et .David Walker.

Les carrières de Trélon.

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Le château d'Olhain.

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Le château de Creminil à Estrée Blanche (Pas de Calais).

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 11:00
Une fois le printemps de Bourges passé, ils pullulent l'été, comme des champignons après les premières pluies automnales. Poussant pendant Les Nuits Secrètes ( Aulnoye Aymeries ) sur Le Carré Vert ( Charleville Mézières )... Voir l'article.
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Chapelier fou

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 16:48

 
 Le festival " les nuits secrètes " n'est plus un mystère et Aulnoyes-Aymerie n'est plus une terre inexplorée pour bon nombre  d'entre nous, qui venons au fil des ans toujours de plus en plus nombreux à la mi-Août,  assister à plus de soixante-dix concerts répartis sur trois jours. Nous étions plus de cinquante mille l'année dernière, c'est à croire que certains n'ont pas tenu leur langue et que le bouche à oreille à bien fonctionné depuis la première édition  qui eut lieu en 2002.

 Une des particularité de ce festival est qu'il se déroule  en plein centre-ville.

  Pour aller d'une scène à une autre, nous devions traverser une fête foraine qui se tenait au même moment que le festival, alors nous en avons profité pour y faire un tour d'auto tamponneuses !

 

les nuits secrètes

 

  Les nuits secrètes, ce fût à plusieurs reprises l'occasion de découvrir des groupes dont j'ignorai l'existence ( Jamie Liddel, Hush Puppies, Curry and coco... ) mais aussi de voir d'autres groupes dont la réputation n'était plus à faire ( Keziah Jones, Bashung, Pete Doherty, Vitalic... ). 

 

Vitalic

 

  On dit que " le silence est d'or " alors dans cette optique nous n'étions pas étonnés que le prix des pass pour voir nos bruyants artistes péférés, était relativement bas, d'autant plus qu' une  des deux scène était entièrement gratuite pendant toute la durée du festoche.

  Les petites bourses s'en tiraient à moindre coût en n'assistant qu'aux concerts gratuits et en préférant dormir dans leur voiture plutôt qu'au camping ! 

 

  Camper sur place, c'était relativement sympa. On avait une bonne partie de la journée devant-nous car les festivités ne reprennaient que vers 17h. Avec ce beau-temps, les activités en extérieures ne manquaient pas pour nous occuper. Nous avions emporté dans notre coffre un ballon de football, un freesby, un barbecue et aussi, une toile que nous avions tendu sur le sol et savonné avant de nous jeter dessus, avec de belles glissades contrôlées dans le cadre de jeux interville improvisés avec nos voisins de tente. C'est probablement au cours de l'un de ces jeux que quelques indélicats ont profité  de notre négligence pour fouiller nos Quechua et subtiliser quelques affaires dont des appareils photos. Hélas, tous n'étaient visiblement pas dans l'esprit qui rend ce genre de manifestation si agréable à vivre.

  nuits secrètes

  Le samedi soir, j'avais revêtu le maillot de l'équipe d'Irlande de rugby que j'avais acheté à Dublin chez Caroll's gifts. Un spectateur dit à son ami après m'avoir croisé ;

" _ T'as vu ? Y a même des irlandais qui viennent aux Nuits Secrètes maintenant."

Preuve que le festival connait un succès toujours croissant !

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 16:44

1er jour

 Maintenant que nous avons récupéré nos bagages, il nous reste plus qu'à les déposer à l'hôtel que nous avons réservé. Nous pourrons alors nous ballader librement sans se fardot. Je sais exactement ce que nous devons faire : Prendre le bus n° 119 qui nous déposera à la première station de métro que nous rencontrerons, prendre la ligne jaune tendre l'oreil pour percevoir une voix familière qui m'indiquera la "další stanice" , descendre à Flora puis finir le trajet à pied. Mes souvenirs vieux de deux petites années demeurent intacts. Je me rappel très bien les sorties au Roxy, au chapeau rouge ou dans d'autres boîtes à nous biturer à la Betcherovka avec J&B et ses amis d'errasmus, tout comme je parviens toujours aisément à m'orienter dans la ville. Quand nous cherchâmes Stéf et moi une destination où passer les vacances je lui ai suggéré Prague en disant que ça ne me dérangerai pas d'y retourner, ça l'a enthousiasmé. Depuis, j'attendai alors cette journée où nous atterirons à l'aéroport de Prague Ruzyne en espérant pouvoir lui en mettre plein la vue durant notre séjour dans ce cadre féérique. Il a néigé abondamment sur la Bohéme et les trottoirs sont recouverts d'un épais manteau blanc. Nous parvenons à gagner l'hôtel sans faire de mauvaise chute. Notre chambre et plus que correcte par rapport au prix que nous avons déboursé ( environ 20 € la nuit ). Le temps de nous réchauffer un peu et nous sortons rejoindre le centre qui se trouve à dix minutes de marche, pour manger un morceau. Comme nous sommes en plein milieu de l'après-midi, nous nous arrêtons au premier Mac Do que nous rencontrons. Une fois rassasiés j'entreprends de faire à Stef une rapide visite de la capitale Tchèque en passant notamment par le Pont Charles où nous nous étions promis de nous embrasser.Le pont Charles La nuit tombée, nous nous rendons sur une terrasse à portée de vue de l'horloge astronomique où se tiennent à sa base, des guides que l'on distingue à leur parapluie coloré et qui proposent des visites des lieux hantés de la ville. Face à eux nous boirons quelques grogs, un plaid sur les genoux avant de rentrer nous coucher. 

 

2 ème jour

   Une fois sortis du lit, nous descendons au rez de chaussé de l'hôtel prendre le petit déjeuner. Je mange copieusement afin d'accumuler assez d'énergie pour marcher une bonne partie de la journée en affrontant le froid.

J'avale tout ce que je peut engloutir de la charcuterie fade et sans saveur, du fromage sans goût et sans odeur, du café et du jus d'orange devant les yeux médusés de mon petit moineau sans appétit qui se contente d'un bol de céréales. Sous de fins cristaux de glace, nous regagnons le centre-ville à pied. Tout en marchant, j'enfile mon bonnet pour me protéger du froid qui me mord les oreilles.

_ Il faudrait moi aussi que je m'achète un bonnet, me supplie Stéf transie comme le petit oisillon piégé par l'hiver, abandonné par ses parents car il n'avait pas apprit à temps à voler de ses propres ailes.

_ On va regarder à cela, je pense que l'on en trouvera un dans une des nombreuses boutiques de souvenirs.

C'est prêt du wax muséum, sur le marché qu'elle trouvera une chapka en fourrure synthétique de couleur noire qui une fois posée sur sa tête lui donnera un air de poupée Russe.

_ Dois-je désormais t'appeler Natalia ?

_ Non, Catarina, Catarina POVLOF ! 

Catarina et moi-même donc, nous nous dirigeons à nouveau vers le Pont Charles que nous devrons traverser pour monter jusqu'au château. Avant que nous nous trouvons au dessus de la Vtlava au pied de la tour gothique, j'achète à un marchand ambulant deux gobelets de vin chaud.

_ Je ne sais pas si tu aimes cette mixture mais ça aura au moins le mérite de te réchauffer, Vashe zdo´rovye ! puis en trempant les lèvres, j'en ai bu de bien plus mauvais.

   Revigorés, nous franchissons le Pont où sont installés des croqueurs, des photographes vendant leurs clichés et un vieil homme qui fait tourner du papier à musique. Puis nous remontons jusqu'au château en empruntant des rues à fort dénivelé.  Au pied la muraille de pierre qui entoure  Hradčany comme une ceinture autour de la taille, nous prenons une photo panoramique de la ville et ses nombreux clochers à nos pieds.chateau   L'appareil photo toujours à la main, nous entrons dans la cours du château en passant devant deux gardes qui attendent droits, immobiles, le cérémonial de la relève que j'avais filmé au cours de mon premier séjour ici. A notre droite, se trouve le palais présidentiel devant lequel sont garées de luxueuses berlines allemandes alors que devant nous, se tient la cathédrale Saint-Guy, un mélange d'art Gothique et d'art Roman qui culmine si haut, que je n'ai pas assez de recule pour la prendre de la tête au pied d'un seul cliché. Nous entrons dans cette bâtisse du XIV ème siècle car sa visite est gratuite contrairement à d'autres éléments du château.

_ Il faut se découvrir dis-je en chuchotant à la fraîchement baptisée Catarina.

  Nous faisons le tour de la cathédrale puis quittons le château en descendant une petite ruelle pavée, sur l'autre versant de là où nous sommes venus, loin de la circulation dans le silence le plus complet que même le gazouillis des oiseaux ne vient interrompre.

_ ça va ? Tu ne dis rien ?

_ C'est par ce que j'ai froid, je ne dis jamais rien quand j'ai froid.

  Pour que mon petit oiseau de paradis chante à nouveau dans cet enfer blanc, nous nous arrêtons dans un café prêt du métro Malostranska et nous commandons chacun un grog. Après une première lampée, Catarina évacue ses derniers frissons en se secouant les plumes et se met à siffloter.

_ Quel air fredonnes-tu  ?

_ Don Juan de Mozart. Je ne cesse de l'avoir dans la tête depuis que nous sommes passés devant le théâtre où la pièce fût représentée la première fois.

_ Tu as donc retrouvé ta langue ? Le rhum te l'a décongelé ? C'est une bonne chose, nous voici à nouveau opérationnels pour la suite de la visite ?

_ Oui.

  Nous vidons nos verres, nous nous couvrons en enfilant gants, écharpes et bonnet et de là où nous sommes, nous longeons la Vtlava jusqu'à ce que nous arrivons à hauteur du Pont Charles. Nous traversons un parc où d'étranges bébés de pierres sculptées marchent sans visage, à quatre pattes, sans craindre les engelures, puis nous entrons au chaud dans le musée Kafka.Bébé Bronze de Cette visite et pour moi inédite mais m'intéresse au plus haut point puisque ces deux dernières années, je pris le temps de lire deux de ses œuvres : la métamorphose et lettre au père. La vie de Kafka et la trace qu'il laissa dans le cœur des pragois interpelle aussi la curiosité de Catarina en bon professeur de français qu'elle est. Informés des relations compliquées qu'eut l'auteur avec son père mais aussi avec les femmes, nous faisons un tour dans la boutique de souvenirs puis nous sortons dans la cours du musée où nous photographions deux statues mobiles d'hommes en train d'uriner. Puisque nous sommes juste à côté du musée d'art moderne, nous nous épargnons une longue marche glaçante et entrons aussitôt à l'intérieur, contempler le travail d'artistes tchèques à travers d' œuvres interactives qui attendent que les visiteurs déclenchent leurs mécanismes pour se mettre en mouvement. La nuit commence à tomber sur Prague et déjà la brume recouvre le Pont Charles, ce qui donne une dimension fantastique au décor  planté devant nous et inchangé depuis des lustres. Nous nous rendons dans un sports bar dans une rue perpendiculaire à la place Venceslas où lors de la précédente Coupe d'Afrique des Nations, nous allâmes avec J-B regarder des matchs diffusés sur des écrans géants en sirotant des Pills.

_ On peut prendre un verre ici, après nous pourrons nous restaurer dans la salle à côté. Je me souviens que l'on pouvait manger de très bonnes pizzas à pate fine et cuites au feu de bois pour seulement quatre euros, le demi-litre de bière compris.

_ Oui, ça me va. Qu'est-ce que tu prends ?

_ Une Becherovka avec du tonic. Et toi ?

_ De la Becherovka ? Qu'est ce que c'est ?

_ Un alcool de plante, ça fait quarante degrés et je trouve ça pas mauvais.

   Catarina prend la même chose que moi mais en voyant la grimace qu'elle fait en trempant ses lèvres, je comprends qu'elle n'en apprécie pas le goût. Après que nous ayons pris l'apéritif, nous nous rendons dans la pièce voisine et commandons à manger. Malheureusement, les pizzas ont été rayées de la carte et nous optons tous les deux pour un Goulasch. A nouveau, Catarina grimace en voyant arriver nos assiettes remplies d'une viande bouillie en sauce sur laquelle flottent des galettes de pain et de pommes de terre. Le repas sera finalement meilleur qu'il n'en avait l'air et nous terminons nos assiettes au moment où sur les écrans de télévision, l'arbitre en tenue bicolore, rayée verticalement, siffle la fin d'un derby de hockey sur glace opposant les deux clubs de Prague : le Sparta et le Slavia.

   Avant de rentrer à l'hôtel, nous nous posons dans un bar à cocktail situé dans le quartier juif ( Josefov ) et réputé comme le meilleur de la ville. Sous une lumière tamisée et au son de vieux tubes des années soixante, soixante-dix ( sweet home Alabama, Only You, brown sugar, etc. ) Nous buvons quelques verres, du rhum Mathusalem douze ans d'âge pour ma part et des Téquilas Sunrise pour la fille des îles en manque de soleil.

 

3ème jour

A l'heure du petit déjeuner accompagnés de notre guide de poche, nous décidons qu'aujourd'hui, nous irons visiter Malà Strana et la Colline de Petrin avant de danser toute la nuit au son de la musique techno au Roxy. Pour nous  rendre à Malà Strana, nous repassons sur le Pont le plus célèbre de l'ancienne cité impériale depuis lequel on peut apercevoir au loin, sur le sommet d'une colline, un métronome géant qui bat la mesure.  Pour accéder à cet ilot de verdure qui fournissait autrefois de nombreuses pierres pour la construction des édifices pragois, nous prenons le funiculaire car je n'ai pas le courage de me retaper les 299 marches à pied comme je le fis courageusement, seul au lendemain d'une soirée passée en boîte avec J-B et d'autres étudiants venus de tous horizons. Arrivés sur les hauteurs de la ville, nous allons visiter une réplique de la tour Eiffel dont le véritable modèle enthousiasma les pragois lors de l'exposition universelle de 1889. Nous gravissons la structure métallique de l'intérieur et à chaque palier, j'essai de prendre une photo du paysage autour de nous mais il y a beaucoup de brume qui masque tous les bâtiments que j'ai dans le viseur.  Nous continuons de monter quelques marches pour accéder au point le plut haut de la tour et je m'aperçois que Catarina demeure depuis un petit moment silencieuse, ne prononçant pas un mot, que se soit en français ou en yaourt tchèque.

   _ Tu as faim puce ou tu as froid ?

   _ J'ai faim et avec tous ses efforts, j'ai l'impression que mes jambes vont défaillirent !

   _ J'ai vu que l'on pouvait manger quelque chose au pied de la tour. On termine la visite et tu pourras te remplumer, ok ?

  Au pied de l'ascenseur que nous avons refusé de prendre, dans un snack qui se nomme " le café de Paris ",  nous buvons un grand café liégeois recouvert d'une chantilly lourde et pâteuse  et mangeons un bout de gâteau au chocolat qui n'est pas moins suspect, un peu comme le sont les pâtisseries allemandes.

 Maintenant que le ventre de Catarina ne gargouille plus en faisant du bruit à la façon d'un évier qui se vide, nous poursuivons la visite de Malà Strana. Nous passons devant le palais des glaces que nous jugeons sans intérêt puisque nous pouvons trouver ce type de labyrinthe de miroirs dans de nombreuses fêtes foraines ou dans n'importe quel parc d'attraction.soleil Nous continuons notre marche dans la neige devenue craquante sous l'effet du gel, jusqu'à se que nous nous arrêtons par hasard devant la façade d'une maison sur laquelle est fixée une plaque représentant un soleil tant désiré par nos organismes engourdis. Ce type de plaque servait autrefois de moyen de repère car les habitations n'étaient pas numérotées. Il fait déjà bientôt noir et avant que les températures ne dégringolent, nous reprenons le funiculaire. Nous descendons rue Ujezd  et nous n'avons rien d'autre à faire en attendant l'heure où nous pourrons sortir en boîte, que d' entrer dans un café et descendre des choppes de bière. Nous entrons dans un bar typique et nous sommes visiblement les seuls étrangers à nous  attabler au milieu des habitués qui après une journée de travail se retrouvent ici presque par tradition.

_ Ici, ne t'étonne pas si tu vois des gens venir s'asseoir à côté de nous. Il est courant que par manque de place, des personnes s'invite à partager notre table, cela donne un petit côté convivial.

_ C'est donc pour cela que tu cherchais un endroit où l'on trouverait que des tchèques ?

_ Exactement !

  J'ai à peine le temps d'en ajouter sur le sujet que deux ouvriers passent la porte d'entrée, laissant s'engouffrer à l'intérieur un courant d'air réfrigérant et nous demandent s'ils peuvent poser leur fesses à côté des nôtres. En s'approchant de nous, le barman prend la commande pour les nouveaux venus et en constatant que mon verre est vide, me fait un signe de tête pour me demander si je désire une autre Budweiser.

_ Aussi, dès que tu as fini ton verre, un serveur passe et le remplit à nouveau. Si tu n'en désire pas une autre, il te faut le retourner ou mettre la main dessus pour le signifier. De plus, on pourrait croire que la Budweiser est une bière américaine mais il en est rien, elle est tchèque ! Le fabricant U.S a perdu un procès contre son homologue de l'Est et a du depuis changer le nom de sa boisson et l'appeler Bud.

_ En effet, c'est amusant ! J'aime bien cet endroit !

_ Peut-être pourrions nous en chercher un autre tout aussi typique pour manger ?

   Au bout de quelques temps, je me décide enfin à couvrir mon verre de la main quand le serveur vient me proposer une énième bière. Nous sortons et à quelques centaines de mètres, nous trouvons un petit restaurant dans lequel le temps semble s'être arrêté depuis des siècles, un peu comme le sont les cafés bruns à Amsterdam. Nous prenons à nouveau du goulasch car c'est la seule nourriture que nous connaissons sur la carte. Pendant le repas, nous entendons de la musique qui provient du sous-sol. Repus, nous descendons les marches qui nous mènent à une cave voutée et payons un droit d'entrée au bar du niveau -1 pour accéder à la petite salle où se trouve un concert de jazz. Nous nous installons à une table, devant nous deux musiciens accompagnent une chanteuse à qui ses six ou sept mois de grossesse la rendaient rayonnante.  Pendant un court silence, entre deux chansons je me lève et me dirige vers le bar pour commander deux cocktails. Un homme qui se tient sur un tabouret un verre à la main, lit la sérigraphie sur mon t-shirt :

   _ Aide la police, tape-toi dessus. Tu es français ?

   _ Oui, de Lille et vous ?

   _ Je vis ici, je travaille à l'ambassade.

   _ C'est une chouette ville Prague, j'y étais déjà venu il y a deux ans et j'ai tellement adoré que j'ai décidé d'y revenir avec ma petite amie.

   _ Oui, c'est sûr, c'est pas mal mais je préférai de loin quand je travaillais à Moscou. Vous avez loué une voiture pour visiter ?

   _ Non, nous faisons tous nos déplacements à pied, en tramway ou en métro.

   _ Prenez-garde à ne pas vous endormir dans les transports en commun ! Des petits malins en profite pour vous cisailler les poches avec un cutter, puis ils ramassent ce qui en tombe. J'ai déjà vu pas mal de touristes français qui se pointaient à l'ambassade et qui n'avait plus un sou, ni de papier.

   _ Oui, je suis au courant de ses pratiques.

   _ Ce n'est jamais bien méchant, juste de petits larsins de magouilleurs mais à part ça, vous ne serez jamais ennuyé. Si toutefois vous avez un jour un souci, n'hésitez pas à venir me voir.

  _ Et bien, j'espère que je n'aurez pas à vous demander quelque chose dans ces circonstances. Faut que j'y retourne, le concert reprend. Bonne soirée à vous et merci.

 

  Les musiciens rangent leur instrument et l'heure et venue pour de nous rendre au Roxy dans le quartier juif. Je retrouve facilement l'ancien théâtre transformé en temple de la musique électro underground. Pour y entrer, nous descendons au sous-sol en empruntant un escalier dont les marches sont recouvertes de moquette rouge. Ici, il n'y a pas de dress-code, vous pouvez venir en jean, t-shirt, basket et vous vous fondrez au milieu de créteux au cheveux rouges vêtus d'un Marcel et d'un treillis. Sur la piste, nous dansons un moment sur de la transe que balance le D'J du haut de ce qui était autrefois la scène. Au bout de quelques temps, la fatigue se fait ressentir, je me dirige au bar commander un coca et une bière, derrière le serveur sur un présentoir, je vois que l'on peut acheter des feuilles longues. Nous nous asseyons à une table, des jeunes viennent squatter les deux chaises laissées libres et roule un joint avant de l'éclater devant tout le monde. Il est apparemment toléré de fumer de l'herbe dans cet endroit et devant l'entrée, deux blacks habillés à la façon des rappeurs américains ( casquette de camionneur, chaînes et bagues en or bling bling et doudoune Helly Hansen ) piétinent en attendant les clients afin de leur refourguer le fruit d'une culture indoor. Nous retournons un peu nous trémousser sur la musique mais à presque quatre heures du matin, nos jambes ne suivent plus, nous décidons alors de rentrer à l'hôtel. A ce moment précis, je ne doute pas des difficultés que nous rencontrerons pour rentrer. Dans mon esprit, il suffit de nous rendre à la station Nàmésty Republiky située non-loin de là où nous sommes pour prendre un tramway qui circule toute la nuit. La température est descendue de sept degrés en dessous de zéro et lorsque nous arrivons à Nàmésty Republiky, nous découvrons qu'il n'y a pas de tram avant six heures.

  _ Ce n'est pas grave, il doit certainement passer à Florenc, la station juste à côté.

Nous marchons plus d'une heure dans la neige à la recherche d'une station où s'arrête le tramway que nous devons prendre mais nous ne la trouvons pas. Finalement, nous nous retrouvons au point de départ à Nàmésty Republiky alors qu'il nous aurait fallu un quart d'heure pour rentrer directement à pied. Assise sur un banc, Catarina commence à hiberner le menton collé sur sa trachée, le nez tendu vers le sol et les mains dans les poches en serrant ses ailes contre ses hanches.

  _ Ne t'endors pas ici, ou tu vas tomber en hypothermie !

   A mon conseil, je n'eu pas de réponse.

  _ Hey ! Ho !

Toujours rien.

  _ Allé, lève-toi, nous allons marcher un peu !

Je saisi Cat sous les aisselles pour la relever et durant les dix minutes qu'il restent à attendre, nous nous efforçons de marcher de long en large sur le quai.

De retour à l'hôtel, Cat prend une douche chaude et tout de suite après, s'allonge dans son nid sous les couettes en tremblotant, il lui faudra un long moment avant de se réchauffer.

 

4ème jour

  Les yeux encore mi-clos, je cherche mon téléphone en tapotant des mains sur la table de nuit pour en éteindre l'alarme. Instantanément avant que je ne me rendorme, je m'habille et descend prendre le petit déjeuner pendant que Catarina émerge tout doucement et me rejoigne. Nous nous sommes levés tôt juste dans le but de remplir nos estomacs après quoi, nous retournons dans notre chambre, faire la grasse matinée.

 

   Il est midi quand nous nous réveillons pour la deuxième fois. Après que nous ayons fait notre toilette, nous descendons vers Staré Mestro à la recherche d'un endroit où nous restaurer. Nous passons sous un pont sur lequel est collée une affiche indiquant que Gogol Bordelo se produira en concert ce vendredi. A côté de l'affiche sont tagués des messages anti-américains, des messages de protestation contre le projet d'installation d'un bouclier anti-missiles. Près de l'hôtel de ville, nous entrons dans un pub irlandais et commandons des grogs et des " Fish an chips ". Au cours du repas, je me met à parler des concerts auxquels nous assisterons une fois rentrés à Lille.

  _ En mars, il y a un festival qui se nomme les paradis artificiels, il y aura Prodigy pour lequel tu as déjà ta place, puis il y aura également Wax Tailor si ça te dit de venir à Lille y assister...

Cat ne me répond pas. Le bec penché vers son plat, elle picore quelques frites lentement sans même feindre prendre du plaisir.

  _ Qu'est ce qu'il y a ?

  _ Non rien.

  _ J'ai dit quelque chose de mal ?

  _ Non, rien je t'assure.

  _ Je vois bien que quelque chose te turlupine !

  _ Quand tu me dis que je peut venir à Lille en mars, ça veut dire qu'on ne se verra pas avant ?

  _ Arfff ! C'était donc ça ! Non, ça veut dire qu'on se verra en mars mais aussi avant et après. Mange donc, plutôt que de te monter des films !

Sous le porche du pub, en reboutonnant nos blousons, nous demandons ce que nous pourrions visiter l'après-midi.

   _ Il y a un musée de la torture mais je l'ai déjà fait, de plus on en trouve de similaires à Londres ou à Amsterdam. En revanche, j'ai cru voir qu'il y avait un musée du fantôme sur la route menant au château.

  _ Ah ! Cool, nous n'avons qu'à le faire !Musée des phantomes

 

Au rez-de- chaussée du musée, sont exposés des panneaux de bois sur lesquels sont écrites en anglais différentes légendes auxquelles les pragois sont fort attachés, notamment celle du Golem de Prague. Au bout de quelques temps, je peine à me concentrer et à lire dans une langue qui n'est pas la mienne. Malheureusement, il n'y a jamais de commentaire en français dans tous les musées de la ville. Nous descendons au sous-sol éclairé d'une faible lueur rouge. Cat avance devant moi quand soudain elle pousse un cri d'effroi, fait demi-tour et se jette dans mes bras.

 _ Ce n'est rien Miss Povlof ! Je te présente Oscar ! En cours de sciences nat, nous avions le même qui se tenait à côté du tableau noir.

 _ C'est par ce que j'ai été surprise !

Pas tout à fait remise de ses émotions, Cat la poule mouillée, me donne la main quand nous traversons à nouveau le Pont Charles sur le chemin du retour. Une scène plutôt drôle finit par lui faire reprendre ses esprits. Un cygne se balade fièrement sur le Pont et bien qu'il se tienne tranquille, il faut pas moins trois policiers, hésitants, craignant tous de se faire pincer pour intercepter l'intrus et le rejeter dans la Vatlava.   Pour clore la journée, je propose à Cat de visiter le musée du sex toy ce qui ne l'emballe pas, les pratiques déviantes de personnes particulièrement libérées voir volages, ne l'intéressent guère.

Nous nous replions alors sur le musée du communisme mais nous tournons en rond sans le trouver. Nous repassons place Venceslas et demandons à un marchand enfermé sur le trottoir dans son kiosque à journaux, entre deux nuages de fumée qui émanent des vendeurs de saucisses présents aux quatre coins de la place, s'il peut nous vendre des timbres. Celui-ci nous répond qu'il faut aller dans un  bureau de poste pour en acheter, nous en demanderons à l'accueil de notre hôtel. Je suggère alors à ce que nous nous rendons près de la résidence universitaire où se trouvait J-B et de nous mêler à des pragois dans un bar, loin des sites touristiques. Nous descendons au bout de la ligne A à Dejvickâ et repérons à la station de bus, celui qui nous emmènera à l'aéroport tôt le matin, après-demain. Après plusieurs piva, nous dinons puis nous nous rendons dans un bar à cocktail branché dans lequel il y a foule. La carte que je tiens dans mes mains à hauteur des yeux est impressionnante. Je m'amuse à choisir une décoction  à base de rhum et de coco qui serait susceptible de plaire à Catarina mais mon choix ne s'avéra pas judicieux. Placés près de la fenêtre, nous regardons la neige tomber et amusés, nous rions des gens qui glissent sur le trottoir et se rafraîchissent bien involontairement les fesses dans la poudreuse. Quelques cascades plus tard, nous entreprenons de nous rendre au Karlovy Laznè pour notre deuxième sortie de la semaine. Cette boîte est l'anti- thèse du Roxy, un endroit immense que quelques jeunes touristes propres sur eux peinent à remplir. La musique commerciale fait écho dans le vide. Nous nous attardons pas dans cet endroit qui est et qui restera le seul que je n'ai franchement pas aimé à Prague. Pour retourner à l'hôtel je ne prend pas le risque de laisser nos pas dans la neige , des pas qui partiraient dans tous les sens pour revenir au point de départ comme seraient ceux du Yéti qui aurait perdu sa boussole, je hèle donc un taxi qui nous déposera quelques minutes plus tard, devant la porte d'entrée de l'hôtel.

 

Dernier jour de visite.

 Ce matin, nous montons dans un bus qui nous emmène dans le quartier Josefo. Je propose alors à Cat à que nous visitions une synagogue car je n'en ai jamais visiter une.vieux-cimetiere-juif.jpg

Près du vieux cimetière juif, nous achetons deux pass pour entrer dans la synagogue espagnole. Ce lieu de culte dont la décoration est de type mauresque, a été construit sur les ruines de la plus ancienne synagogue de la ville. A l'intérieur, nous sommes attentifs à une exposition qui explique comment s'organisait autrefois la vie des juifs dans le ghetto. Après cette visite qui nous laisse un tantinet le moral dans les chaussettes, nous allons nous réconforter en entrant à l'intérieur d'un restaurant pour y manger quelque chose de chaud.   

  A la tombée de la nuit, je finis par convaincre miss Povloff d'entrer enfin dans le musée du sex toy pour une visite beaucoup plus ludique que celle du matin. A l'intérieur, on y voit rien de choquant et ce sont plus des jeunes couples de touristes que des vieux pervers en longue gabardine qui découvrent à travers des vitrines, quelques étranges accessoires, masques de cuir, représentations du Kâma-Sûtra et chaises membrées...

  Le lendemain, nous décollerons de bonne heure mais après avoir pris notre repas, nous pouvons nous empêcher de retourner une dernière fois sur le Pont Charles, poussés par je ne sais quelle froce invisible. Dans la brume que les lanternes peinent à transpercer, je dis tout haut dans mon esprit " au revoir " aux fantôme de Prague, car comme pour la première fois avant mon retour en France, je ne peut leur dire adieu. Depuis que j'ai posé le pied ici il y a deux ans, ils hantent mon cœur et je ne suis pas encore parti que j'éprouve déjà l'envie irrésistible  et le besoin psychiquement vital, de revenir, comme pour exorciser cette douce mélancolie qui s'installe en ce moment même en moi, qui m'envahit le corps et l' âme en entrant dans mes poumons sous la forme de vapeur d'eau

 

 

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 11:38
Rencontre avec des animaux de compagnies, de la ferme où des bêtes sauvages !!!
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Avocettes élégantes.

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Doryphore.

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Araignée.

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Le paon fait la roue.

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Quelques photos prises à la Grange aux Papillons à Virelles en Wallonie, avec le Greta oto’ (papillon transparent), une chenille qui semble très vorace, ce superbe papillon avec un oeil dessiné sur les ailes, afin d'effrayer les prédateurs et enfin un joli papillon butinant une fleur.
Quelques photos prises à la Grange aux Papillons à Virelles en Wallonie, avec le Greta oto’ (papillon transparent), une chenille qui semble très vorace, ce superbe papillon avec un oeil dessiné sur les ailes, afin d'effrayer les prédateurs et enfin un joli papillon butinant une fleur.Quelques photos prises à la Grange aux Papillons à Virelles en Wallonie, avec le Greta oto’ (papillon transparent), une chenille qui semble très vorace, ce superbe papillon avec un oeil dessiné sur les ailes, afin d'effrayer les prédateurs et enfin un joli papillon butinant une fleur.
Quelques photos prises à la Grange aux Papillons à Virelles en Wallonie, avec le Greta oto’ (papillon transparent), une chenille qui semble très vorace, ce superbe papillon avec un oeil dessiné sur les ailes, afin d'effrayer les prédateurs et enfin un joli papillon butinant une fleur.Quelques photos prises à la Grange aux Papillons à Virelles en Wallonie, avec le Greta oto’ (papillon transparent), une chenille qui semble très vorace, ce superbe papillon avec un oeil dessiné sur les ailes, afin d'effrayer les prédateurs et enfin un joli papillon butinant une fleur.

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Les animaux de pairidaiza avec : L'Ibis rouge, la sieste du lion, pelican blanc, une jeune antilope, des tapirs, Le portrait d'une girafe, un casoar à casque, une carpe Koi.
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2 chiens qui regardent par la fenêtre, Bouledogue anglais.
2 chiens qui regardent par la fenêtre, Bouledogue anglais.

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